Entre la déclaration impudente du premier ministre français, en visite en Algérie, qui après sa rencontre pathétique avec Bouteflika, trouvait ce dernier "courageux" et l’insolent mot d’esprit de François Hollande qui se félicitait devant une assemblée du CRIF, que son ministre de l’intérieur soit rentré "sain et sauf" de cette visite, l’image de notre pays a atteint de telles abysses dans l’opinion internationale que l’on ne sait plus si aujourd’hui, après 14 ans de règne de Bouteflika, notre pays est victime d’une comédie ou d’une tragédie .
Avec un plaisantin comme premier ministre et un saltimbanque pour diriger le FLN, il n’y a point de doute que Bouteflika, à défaut de pouvoir être un héros de tragédie grecque, s’est résigné à ne devenir qu’un Roi Ubu indigène transformant l’Algérie en un vaste théâtre de l’absurde.
"Le comique désespérant" du paysage politique algérien, de l’action gouvernementale et de l’économie nationale est le produit de la sénilité du système algérien de pouvoir et de la décrépitude et du gâtisme des principaux décideurs tant au sein qu’à l’extérieur de l’armée, aujourd’hui seule garante des hommes et des institutions de l’Etat.
Les nombreux officiers généraux, cadres supérieurs et autres Algériens instruits, compétents et intègres vivent très mal cette déchéance de leur pays et le ravalement de la Nation à une république bananière gérée comme une épicerie par des affidés véreux d’un Makhzen du moyen âge.
Les travailleurs, les étudiants, les citoyens dans leur écrasante majorité vivent dans l’angoisse d’une explosion sociale généralisée qui réveillerait les démons de l’intégrisme et du terrorisme et jetterait notre pays dans le sillage des situations libyenne et syrienne. Certains, d’ailleurs soupçonnent ou sont convaincus des visées de certaines puissances dans ce sens.
C’est la peur générale que l’Algérie puisse basculer dans le chaos qui maintient le statu quo grotesque qui fait de l’Algérie le seul pays au monde dirigé par un vieillard malade et handicapé. Mais tous savent que tôt ou tard, il y aura une fin.
La tragédie étant par définition une situation sans issue autre que le destin fatal de ses héros, il est à espérer pour la dignité de ce pays et de ce peuple que la fin de ses héros autoproclamés soit plus tragique que comique.
M. Djemaï, cadre de la nation
"Le comique désespérant" du paysage politique algérien, de l’action gouvernementale et de l’économie nationale est le produit de la sénilité du système algérien de pouvoir et de la décrépitude et du gâtisme des principaux décideurs tant au sein qu’à l’extérieur de l’armée, aujourd’hui seule garante des hommes et des institutions de l’Etat.
Les nombreux officiers généraux, cadres supérieurs et autres Algériens instruits, compétents et intègres vivent très mal cette déchéance de leur pays et le ravalement de la Nation à une république bananière gérée comme une épicerie par des affidés véreux d’un Makhzen du moyen âge.
Les travailleurs, les étudiants, les citoyens dans leur écrasante majorité vivent dans l’angoisse d’une explosion sociale généralisée qui réveillerait les démons de l’intégrisme et du terrorisme et jetterait notre pays dans le sillage des situations libyenne et syrienne. Certains, d’ailleurs soupçonnent ou sont convaincus des visées de certaines puissances dans ce sens.
C’est la peur générale que l’Algérie puisse basculer dans le chaos qui maintient le statu quo grotesque qui fait de l’Algérie le seul pays au monde dirigé par un vieillard malade et handicapé. Mais tous savent que tôt ou tard, il y aura une fin.
La tragédie étant par définition une situation sans issue autre que le destin fatal de ses héros, il est à espérer pour la dignité de ce pays et de ce peuple que la fin de ses héros autoproclamés soit plus tragique que comique.
M. Djemaï, cadre de la nation