Certains sites d’informations avancent déjà que son état de santé s’est dégradé et qu’il a été évacué jeudi vers un hôpital parisien. Aucune source officielle n’a pour l’heure ni confirmé ni infirmé l’information. Les autorités algériennes ne nous cependant pas habitués à la transparence pour attendre une réaction rapide en matière de traitement de l’information sur la très délicate question de la santé du président.
Selon le magazine "Le point", un avion de la présidence algérienne a atterri vendredi à Roissy. Des rumeurs l’annoncent dans une clinique à Genève.
C’est le site Algérie-Express qui a mis les pieds dans le plat. "Nous apprenons [...] de source sûre que dans la matinée d’hier Bouteflika, déjà mal en point, s’était effondré, d’où l’annonce tardive de l’annulation du conseil des ministres. Immédiatement, les médecins qui l’ont suivi aux Invalides ont été appelés en urgence à Alger. Aussitôt, les aéronefs du Glam ont été mis en alerte. Selon notre source, l’évacuation sur Paris a été effectuée ce jeudi vers 17 heures." Quelques heures plus tard, le même organe corrigeait l’information en affirmant que le chef de l’État se trouvait en Suisse.
Essayons de démêler le vrai du faux ! Hospitalisé aux Invalides à Paris du 27 avril à la mi-juillet, le numéro un algérien souffrait d’un mal jamais vraiment nommé. Les pires rumeurs avaient circulé sur l’état de santé réel de Bouteflika. Certains médias l’avaient même annoncé comme déjà mort ! Le 12 juin, des images le montraient assis dans un fauteuil en train de recevoir à Paris son Premier ministre. Et le 16 juillet, un avion quittait la France pour le ramener dans son pays. Il avait regagné Alger pour poursuivre "une période de repos et de rééducation". À la mi-septembre, Abdelaziz Bouteflika avait décidé un vaste remaniement ministériel. Il semblait avoir écarté ceux qui prônaient une succession en douceur avant la date officielle des présidentielles en avril 2014. D’importants changements au sein du renseignement militaire auguraient également d’une volonté du président de se représenter en 2014 ou de prolonger son mandat de deux ans, avaient alors estimé des responsables politiques et la presse. Mais, depuis une bonne quinzaine de jours, la télévision nationale ne diffusait plus d’images de l’homme qui règne depuis plus de 14 ans sur l’Algérie. On ne l’avait même pas vu rompre le jeûne du ramadan comme il avait coutume de le faire. Pire, les médias algériens avaient diffusé des images remontant à l’année dernière !
Un malaise juste avant le conseil des ministres
Ce mercredi 25 septembre devait se tenir un conseil des ministres autour de Bouteflika. Plusieurs avant-projets de loi, dont celui de la loi de finances de 2014, devaient y être étudiés. Mais cette réunion, dont la dernière tenue remonte à la fin du mois de décembre 2012, est annulée sine die. Toujours selon Algérie-Express, "mercredi matin, Abdelaziz Bouteflika a été victime d’un sévère malaise. Les médecins qui l’avaient suivi à Paris ont été appelés en urgence à Alger où ils sont arrivés quelques heures plus tard. Le décollage de l’avion du Glam de l’aéroport militaire de Boufarik jeudi en fin d’après-midi et la présence des praticiens français ont fait croire que le malade rejoignait l’un des établissements parisiens où il avait été hospitalisé à la suite de sa dernière attaque. Nous apprenons ce vendredi matin que Bouteflika a été hospitalisé dans une clinique située à 25 kilomètres de Genève où il avait déjà fait plusieurs séjours, affirme le site d’information généralement très au fait des affaires du pays."
Personne ni en Suisse ni à Paris ne souhaite s’expliquer sur ces rumeurs. En Algérie, difficile d’avoir confirmation d’informations relatives à la présidence. La communication est réduite à sa plus simple expression. "Les journalistes ont pris l’habitude de ne pas demander de comptes au président, c’est lui qui parle et on recopie", indique un reporter d’un quotidien francophone. D’ailleurs, le président algérien, depuis des lustres, n’accorde aucune interview aux médias locaux. Quand il parle, même peu, c’est à la presse internationale. Preuve que l’opinion publique algérienne ne compte pas ou si peu. Pour compliquer le tout, un avion de la présidence aurait atterri vers 14 heures aujourd’hui à Roissy. Mais Bouteflika n’était pas à l’intérieur de l’appareil.
C’est le site Algérie-Express qui a mis les pieds dans le plat. "Nous apprenons [...] de source sûre que dans la matinée d’hier Bouteflika, déjà mal en point, s’était effondré, d’où l’annonce tardive de l’annulation du conseil des ministres. Immédiatement, les médecins qui l’ont suivi aux Invalides ont été appelés en urgence à Alger. Aussitôt, les aéronefs du Glam ont été mis en alerte. Selon notre source, l’évacuation sur Paris a été effectuée ce jeudi vers 17 heures." Quelques heures plus tard, le même organe corrigeait l’information en affirmant que le chef de l’État se trouvait en Suisse.
Essayons de démêler le vrai du faux ! Hospitalisé aux Invalides à Paris du 27 avril à la mi-juillet, le numéro un algérien souffrait d’un mal jamais vraiment nommé. Les pires rumeurs avaient circulé sur l’état de santé réel de Bouteflika. Certains médias l’avaient même annoncé comme déjà mort ! Le 12 juin, des images le montraient assis dans un fauteuil en train de recevoir à Paris son Premier ministre. Et le 16 juillet, un avion quittait la France pour le ramener dans son pays. Il avait regagné Alger pour poursuivre "une période de repos et de rééducation". À la mi-septembre, Abdelaziz Bouteflika avait décidé un vaste remaniement ministériel. Il semblait avoir écarté ceux qui prônaient une succession en douceur avant la date officielle des présidentielles en avril 2014. D’importants changements au sein du renseignement militaire auguraient également d’une volonté du président de se représenter en 2014 ou de prolonger son mandat de deux ans, avaient alors estimé des responsables politiques et la presse. Mais, depuis une bonne quinzaine de jours, la télévision nationale ne diffusait plus d’images de l’homme qui règne depuis plus de 14 ans sur l’Algérie. On ne l’avait même pas vu rompre le jeûne du ramadan comme il avait coutume de le faire. Pire, les médias algériens avaient diffusé des images remontant à l’année dernière !
Un malaise juste avant le conseil des ministres
Ce mercredi 25 septembre devait se tenir un conseil des ministres autour de Bouteflika. Plusieurs avant-projets de loi, dont celui de la loi de finances de 2014, devaient y être étudiés. Mais cette réunion, dont la dernière tenue remonte à la fin du mois de décembre 2012, est annulée sine die. Toujours selon Algérie-Express, "mercredi matin, Abdelaziz Bouteflika a été victime d’un sévère malaise. Les médecins qui l’avaient suivi à Paris ont été appelés en urgence à Alger où ils sont arrivés quelques heures plus tard. Le décollage de l’avion du Glam de l’aéroport militaire de Boufarik jeudi en fin d’après-midi et la présence des praticiens français ont fait croire que le malade rejoignait l’un des établissements parisiens où il avait été hospitalisé à la suite de sa dernière attaque. Nous apprenons ce vendredi matin que Bouteflika a été hospitalisé dans une clinique située à 25 kilomètres de Genève où il avait déjà fait plusieurs séjours, affirme le site d’information généralement très au fait des affaires du pays."
Personne ni en Suisse ni à Paris ne souhaite s’expliquer sur ces rumeurs. En Algérie, difficile d’avoir confirmation d’informations relatives à la présidence. La communication est réduite à sa plus simple expression. "Les journalistes ont pris l’habitude de ne pas demander de comptes au président, c’est lui qui parle et on recopie", indique un reporter d’un quotidien francophone. D’ailleurs, le président algérien, depuis des lustres, n’accorde aucune interview aux médias locaux. Quand il parle, même peu, c’est à la presse internationale. Preuve que l’opinion publique algérienne ne compte pas ou si peu. Pour compliquer le tout, un avion de la présidence aurait atterri vers 14 heures aujourd’hui à Roissy. Mais Bouteflika n’était pas à l’intérieur de l’appareil.