Les ministres algériens concernés ont préparé les listes des nouvelles nominations et des promotions au sein des corps des walis, des magistrats et des ambassadeurs. Toutefois, ces listes ont été bloquées par le président Abdelaziz Bouteflika.
La raison de cette décision serait un remaniement ministérielqui serait effectué prochainement, un remaniement qui devrait toucher les ministres de la Justice et de l’Intérieur mais pas celui des Affaires étrangères, selon les médias.
Le limogeage de Missoum Sbih, ambassadeur d’Algérie à Paris, n’entrait pas dans le cadre d’un mouvement diplomatique. La décision a été prise par le Président sans consulter ses proches collaborateurs. Cette décision a été, d'ailleurs, critiquée par son conseiller diplomatique, Abdelatif Rahal.
Les mouvements dans les corps des walis et des magistrats, proposés par Dahou Ould Kablia (ministre de l’Intérieur) et Mohamed Charfi (ministre de la Justice) ont été refusés même sans être vus par Bouteflika qui voudrait éviter de se retrouver avec une administration qui échapperait à son contrôle, selon la même source.