Inculpé pour "torture" en Suisse en 2012, l'ancien ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar a été auditionné pendant plus de sept heures. Et il pourrait bientôt être confronté à de nouvelles plaintes.
L'ex-ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar n'en a pas fini avec la justice helvétique. Inculpé en 2012 pour « crimes de guerre » par le tribunal fédéral de Genève, l'ancien homme fort du régime algérien a été entendu, le 2 mai, par des juges suisses pour répondre des accusations de torture et de sévices lancées contre lui par deux ressortissants algériens.
Auditionné pendant plus de sept heures, Nezzar a été laissé libre de ses mouvements, mais pourrait vraisemblablement être confronté à de nouveaux plaignants qui souhaitent engager des poursuites contre lui pour des faits présumés de torture commis dans les années 1990, quand il occupait le poste de ministre de la Défense.