Pour plusieurs raisons, la totalité des propriétaires de bars dans certaines villes en Algérie ont mis la clé sous le paillasson, l’un après l’autre, pour finir par complètement disparaître.
Un état de fait qui a ouvert les portes à toutes sortes de dérapages aussi nuisibles les uns que les autres, à commencer par la commercialisation clandestine de l’alcool de diverses manières, tel que l’utilisation de véhicules utilitaires transformés en bars ambulants.
Transformés en livreurs, ils sillonnent villes et villages en usant d’une discrétion totale, soit pour approvisionner des revendeurs et spéculateurs, soit en se rendant dans des lieux habituels loin des regards gênants pour vendre directement bières et vin aux consommateurs avec lesquels ils s’entendent sur les lieux de transaction. En absence de bars autorisés, ce sont les périphéries des agglomérations, voire même des lieux moins éclairés à l’intérieur du périmètre urbain et coins de rues, qui sont transformés en espaces de beuveries en plein air avec toutes les répercutions et retombées négatives sur la quiétude de paisibles citoyens.
Dans la plupart des centres habités, une sorte d’entente s’est créée par la force des choses entre les citoyens qui se solidarisent pour repousser les ivrognes et réduire les retombées de l’effet de l’alcool. Pour les rixes entre buveurs et l’emballage envahissant composé soit de bouteilles en verre ou des boites tant en fer blanc ou en plastique, personne ne peut rien faire sinon suivre avec inquiétude la dégradation galopante de leur environnement et cadre de vie à cause de ces impressionnants tas et alignements de ce genre d’emballages.
Des déchets qui n’épargnent aucun espace dont la biodégradation prend des années alors que chaque jour voit arriver de nouveaux tas de bouteilles vidées et abandonnées sur les lieux même des buveries sinon balancées à partir des véhicules n’importe ou y compris devant des établissements scolaires ou ceux de la santé. Cela sans oublier les fossés et accotements des axes routiers qui offrent une vision cauchemardesque d’un incivisme effarant peu honorable. Le constat est là, et personne ne peut rien faire, ni les descentes nocturnes des forces de sécurité, ni encore moins les opérations coups de poing n’ont été d’une quelconque utilité.
Jusqu’à quand va-t-on encore fermer les yeux sur cette situation relatée et ne pas se rendre à l’évidence et reconnaître que la disparition pour la plupart forcée des bars a été une erreur aux retombées incalculables tant sur l’environnement et la quiétude sociale sachant qu’il est fréquent que ces buveries…sauvages se terminent dans des bains de sang et autres agressions ? D’autant plus que la drogue commence à se mettre de la partie en ces lieux.
Il n’y a qu’à écouter ces hurlements inhumains jetés à gorge déployée par des jeunes sous l’effet des psychotropes ou encore à observer à côté des tas de bouteilles des amoncellements de filtres de cigarettes pour comprendre que beuveries et fumeries ont fini par se rencontrer et vont de pair, une chose qui ne se serait jamais produite si l’alcool était servi dans des lieux surveillés et autorisés.
Oulaid Soualah
Un état de fait qui a ouvert les portes à toutes sortes de dérapages aussi nuisibles les uns que les autres, à commencer par la commercialisation clandestine de l’alcool de diverses manières, tel que l’utilisation de véhicules utilitaires transformés en bars ambulants.
Transformés en livreurs, ils sillonnent villes et villages en usant d’une discrétion totale, soit pour approvisionner des revendeurs et spéculateurs, soit en se rendant dans des lieux habituels loin des regards gênants pour vendre directement bières et vin aux consommateurs avec lesquels ils s’entendent sur les lieux de transaction. En absence de bars autorisés, ce sont les périphéries des agglomérations, voire même des lieux moins éclairés à l’intérieur du périmètre urbain et coins de rues, qui sont transformés en espaces de beuveries en plein air avec toutes les répercutions et retombées négatives sur la quiétude de paisibles citoyens.
Dans la plupart des centres habités, une sorte d’entente s’est créée par la force des choses entre les citoyens qui se solidarisent pour repousser les ivrognes et réduire les retombées de l’effet de l’alcool. Pour les rixes entre buveurs et l’emballage envahissant composé soit de bouteilles en verre ou des boites tant en fer blanc ou en plastique, personne ne peut rien faire sinon suivre avec inquiétude la dégradation galopante de leur environnement et cadre de vie à cause de ces impressionnants tas et alignements de ce genre d’emballages.
Des déchets qui n’épargnent aucun espace dont la biodégradation prend des années alors que chaque jour voit arriver de nouveaux tas de bouteilles vidées et abandonnées sur les lieux même des buveries sinon balancées à partir des véhicules n’importe ou y compris devant des établissements scolaires ou ceux de la santé. Cela sans oublier les fossés et accotements des axes routiers qui offrent une vision cauchemardesque d’un incivisme effarant peu honorable. Le constat est là, et personne ne peut rien faire, ni les descentes nocturnes des forces de sécurité, ni encore moins les opérations coups de poing n’ont été d’une quelconque utilité.
Jusqu’à quand va-t-on encore fermer les yeux sur cette situation relatée et ne pas se rendre à l’évidence et reconnaître que la disparition pour la plupart forcée des bars a été une erreur aux retombées incalculables tant sur l’environnement et la quiétude sociale sachant qu’il est fréquent que ces buveries…sauvages se terminent dans des bains de sang et autres agressions ? D’autant plus que la drogue commence à se mettre de la partie en ces lieux.
Il n’y a qu’à écouter ces hurlements inhumains jetés à gorge déployée par des jeunes sous l’effet des psychotropes ou encore à observer à côté des tas de bouteilles des amoncellements de filtres de cigarettes pour comprendre que beuveries et fumeries ont fini par se rencontrer et vont de pair, une chose qui ne se serait jamais produite si l’alcool était servi dans des lieux surveillés et autorisés.
Oulaid Soualah