« Il est primordial d’augmenter la productivité et la production agricole en Afrique ainsi que de ralentir la dégradation des sols, phénomène extrêmement coûteux, tant en termes humains qu’environnementaux » a indiqué M. Mhamed Ibnabdeljalil, directeur exécutif du pôle commercial du Groupe OCP.
Concernant le slogan « Donnons à la terre la force de nourrir les hommes », l’OCP se définit comme un producteur d’engrais, avec une responsabilité sociale et humanitaire, souligne le document, estimant que l’OCP en tant qu’entreprise marocaine leader sur le marché des engrais dérivés, « ne pourrait rester insensible à la grave crise alimentaire de 2008 et aux nombreux débats autour de la nécessaire révolution verte en Afrique ».
« Cette préoccupation morale est complétée par une préoccupation économique. Si le continent a offert, jusqu’ici de très faibles débouchés pour la commercialisation des engrais, il représente, aujourd’hui, un très fort potentiel à condition d’adopter la bonne stratégie », a ajouté la même source.
La faible utilisation des engrais en Afrique, relève le document, s’explique par la question du coût de ces derniers, d’autant plus qu’il n’existe, en moyenne, qu’un ou deux distributeurs par pays, relevant que si le marché n’est ni structuré ni facile d’accès, l’OCP a décidé de s’engager dans son développement.
Pour ce faire, le Groupe a élaboré un plan en quatre objectifs qui devraient être réalisés dans les dix années à venir: le premier est de contribuer à créer un marché d’engrais viable et soutenu, tandis que le deuxième réside dans la volonté du Groupe de conquérir et de conserver la place de premier fournisseur d’engrais phosphatés en Afrique.
En troisième lieu, le Groupe OCP ambitionne de devenir un des leaders de la coopération Sud-Sud, en favorisant une approche de partenariat public/privé incluant à la fois décideurs et acteurs privés et enfin, le Groupe affiche sa détermination à consacrer sa position en Afrique, auprès des fondations de donateurs internationaux, des fermiers et des firmes agri- business et donc des acteurs qui constituent le marché de l’agriculture du continent.
L’OCP à Khouribga, c’est comme Gulliver chez les Lilliputiens. Un méga-groupe industriel, l’un des plus importants au Maroc, qui truste toute une région. D’ailleurs, dans sa stratégie de développement à l’horizon 2020, le groupe OCP SA envisage d’investir près de 98 milliards de DH dont environ 22 milliards dans la zone de Khouribga. A l’instar des autres filières de la région, l’objectif recherché est de procéder à la valorisation de la production dans la région même afin de créer une nouvelle dynamique. «Nous cherchons à valoriser localement le phosphate avec une augmentation de la capacité de production pour atteindre 38 millions de tonnes par an à l’horizon 2020 contre 20 millions tonnes actuellement», précise un responsable de l’OCP.
Pour ce faire, plusieurs projets miniers de développement sont programmés. Parmi eux, figurent l’ouverture et l’équipement de trois nouvelles mines. La première est celle d’El Halassa dont la mise en exploitation est prévue en 2012. La deuxième à Oulad Farès en 2015 et la troisième (Prolongement extension zone centrale nord) en 2017. La réalisation des installations nécessaires pour l’exploitation de ces trois gisements vont mobiliser un budget de plus de 6 milliards de DH. A cela s’ajoute un montant d’environ 483 millions de DH pour la réalisation d’une ligne électrique 225 kv de Mediouna à Khouribga afin d’assurer l’alimentation électrique des différents projets miniers qui y sont. Sa mise en service est prévue le 2e semestre 2012.
Le phosphate extrait nécessite un enrichissement. Pour ce faire, on prévoit la construction de deux autres nouvelles unités de lavage-flottation au niveau du centre de Khouribga en plus de celle réalisée en octobre 2010 (laverie Merah Lahrach). Le coût de l’investissement dépasse les 11,5 milliards de DH. Parallèlement à ces projets miniers, d’autres sont lancés pour la réalisation des infrastructures communes. Le plus important est celui du pipeline qui va permettre le transport hydraulique de phosphate des mines de Khouribga vers les industries chimiques de Jorf Lasfar sur une distance de 187 km.
Ce dernier projet va modifier complètement l’approche de transport de phosphate, ce qui va permettre au groupe OCP d’augmenter ses capacités d’exportation. Il va également permettre au géant des phosphates d’améliorer sa sa compétitivité grâce à la baisse des coûts de production.
Sur le plan écologique, ce pipeline est aussi une véritable petite révolution qui va permettre la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un volume estimé à plus de 710.000 tonnes par an, et ce, grâce à l’abandon du séchage avant transport. A noter que ce projet, dont l’investissement s’élève à 4,2 milliards de DH, sera opérationnel à partir du premier semestre 2013. Cette montée en capacité de la production de phosphate au niveau de la région de Khouribga nécessitera la mobilisation de quantités d’eau qui pourraient atteindre 50 millions de m3 par an dans les années à venir contre 10 millions de m3 avant 2010. La direction de l’OCP a décidé de ne pas recourir au pompage d’une telle quantité d’eau de la nappe.
Elle a opté pour une autre solution qui sera concrétisée dans le cadre d’un projet baptisé «Maroc Central». Ce dernier consiste à assurer le transfert des eaux superficielles à partir du barrage d’Aït Massoud (près de Kasba-Tadla) via une adduction d’eau qui reliera une station de traitement de l’Onep, implantée au niveau du barrage, à un réservoir d’arrivée à proximité de la laverie Merah à Khouribga sur une distance de 80 km.
Le coût de l’investissement du projet s’élève à 1 milliard de DH et il sera opérationnel à partir du deuxième semestre de l’année prochaine. L’ambition du groupe ne se limite pas uniquement à l’accroissement de la production et la maîtrise des coûts, mais également à sa contribution au développement socioéconomique de la région. La réalisation du programme de l’OCP participera sans aucun doute au développement du tissu industriel local, et permettra la création de l’emploi au profit de la population de la région. Il est à noter que pendant la période d’exploitation, en régime croisière, on table sur la création de 5.800 postes d’emploi stable au niveau du groupe OCP.
Concernant le slogan « Donnons à la terre la force de nourrir les hommes », l’OCP se définit comme un producteur d’engrais, avec une responsabilité sociale et humanitaire, souligne le document, estimant que l’OCP en tant qu’entreprise marocaine leader sur le marché des engrais dérivés, « ne pourrait rester insensible à la grave crise alimentaire de 2008 et aux nombreux débats autour de la nécessaire révolution verte en Afrique ».
La faible utilisation des engrais en Afrique, relève le document, s’explique par la question du coût de ces derniers, d’autant plus qu’il n’existe, en moyenne, qu’un ou deux distributeurs par pays, relevant que si le marché n’est ni structuré ni facile d’accès, l’OCP a décidé de s’engager dans son développement.
Pour ce faire, le Groupe a élaboré un plan en quatre objectifs qui devraient être réalisés dans les dix années à venir: le premier est de contribuer à créer un marché d’engrais viable et soutenu, tandis que le deuxième réside dans la volonté du Groupe de conquérir et de conserver la place de premier fournisseur d’engrais phosphatés en Afrique.
En troisième lieu, le Groupe OCP ambitionne de devenir un des leaders de la coopération Sud-Sud, en favorisant une approche de partenariat public/privé incluant à la fois décideurs et acteurs privés et enfin, le Groupe affiche sa détermination à consacrer sa position en Afrique, auprès des fondations de donateurs internationaux, des fermiers et des firmes agri- business et donc des acteurs qui constituent le marché de l’agriculture du continent.
L’OCP à Khouribga, c’est comme Gulliver chez les Lilliputiens. Un méga-groupe industriel, l’un des plus importants au Maroc, qui truste toute une région. D’ailleurs, dans sa stratégie de développement à l’horizon 2020, le groupe OCP SA envisage d’investir près de 98 milliards de DH dont environ 22 milliards dans la zone de Khouribga. A l’instar des autres filières de la région, l’objectif recherché est de procéder à la valorisation de la production dans la région même afin de créer une nouvelle dynamique. «Nous cherchons à valoriser localement le phosphate avec une augmentation de la capacité de production pour atteindre 38 millions de tonnes par an à l’horizon 2020 contre 20 millions tonnes actuellement», précise un responsable de l’OCP.
Le phosphate extrait nécessite un enrichissement. Pour ce faire, on prévoit la construction de deux autres nouvelles unités de lavage-flottation au niveau du centre de Khouribga en plus de celle réalisée en octobre 2010 (laverie Merah Lahrach). Le coût de l’investissement dépasse les 11,5 milliards de DH. Parallèlement à ces projets miniers, d’autres sont lancés pour la réalisation des infrastructures communes. Le plus important est celui du pipeline qui va permettre le transport hydraulique de phosphate des mines de Khouribga vers les industries chimiques de Jorf Lasfar sur une distance de 187 km.
Ce dernier projet va modifier complètement l’approche de transport de phosphate, ce qui va permettre au groupe OCP d’augmenter ses capacités d’exportation. Il va également permettre au géant des phosphates d’améliorer sa sa compétitivité grâce à la baisse des coûts de production.
Sur le plan écologique, ce pipeline est aussi une véritable petite révolution qui va permettre la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un volume estimé à plus de 710.000 tonnes par an, et ce, grâce à l’abandon du séchage avant transport. A noter que ce projet, dont l’investissement s’élève à 4,2 milliards de DH, sera opérationnel à partir du premier semestre 2013. Cette montée en capacité de la production de phosphate au niveau de la région de Khouribga nécessitera la mobilisation de quantités d’eau qui pourraient atteindre 50 millions de m3 par an dans les années à venir contre 10 millions de m3 avant 2010. La direction de l’OCP a décidé de ne pas recourir au pompage d’une telle quantité d’eau de la nappe.
Elle a opté pour une autre solution qui sera concrétisée dans le cadre d’un projet baptisé «Maroc Central». Ce dernier consiste à assurer le transfert des eaux superficielles à partir du barrage d’Aït Massoud (près de Kasba-Tadla) via une adduction d’eau qui reliera une station de traitement de l’Onep, implantée au niveau du barrage, à un réservoir d’arrivée à proximité de la laverie Merah à Khouribga sur une distance de 80 km.
Le coût de l’investissement du projet s’élève à 1 milliard de DH et il sera opérationnel à partir du deuxième semestre de l’année prochaine. L’ambition du groupe ne se limite pas uniquement à l’accroissement de la production et la maîtrise des coûts, mais également à sa contribution au développement socioéconomique de la région. La réalisation du programme de l’OCP participera sans aucun doute au développement du tissu industriel local, et permettra la création de l’emploi au profit de la population de la région. Il est à noter que pendant la période d’exploitation, en régime croisière, on table sur la création de 5.800 postes d’emploi stable au niveau du groupe OCP.