Le rapt, dimanche, de trois travailleurs humanitaires occidentaux dans les camps contrôlés par le mouvement séparatiste du «polisario» sur le territoire algérien vient confirmer les craintes formulées à plusieurs reprises par des experts internationaux qui ont tiré la sonnette d'alarme sur la porosité de la zone sahélo-saharienne, terrain de prédilection d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et d'autres groupes terroristes.
Deux Espagnols ont été enlevés, dimanche à l'aube à Tindouf dans le Sud de l'Algérie, ainsi qu'une ressortissante italienne. Le rapt des trois humanitaires n'a pas été revendiqué pour le moment, mais les médias espagnols pointent du doigt le réseau d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui avait déjà enlevé, en novembre 2009, trois coopérants catalans dans le Nord de la Mauritanie.
La région du Sahara et du Sahel est une zone «spécialement conflictuelle et potentiellement dangereuse aussi bien pour les pays de la région que pour l'Europe», estime l'analyste espagnol et expert de la question du Sahara, Chema Gil, qui a souligné à maintes reprises le caractère dangereux de cette zone où pullulent les trafics de tous genres : drogue, armes et traite d'êtres humains.
Personne n'ignore que d'amples zones du Sahara et du Sahel sont le terrain d'opérations d'AQMI et d'autres groupes terroristes qui veulent mener «la bataille» pour soumettre le Maghreb à leur influence, estime Chema Gil, également expert en terrorisme, dans plusieurs de ses analyses publiées par des sites d'information géostratégiques en Espagne. L'expert espagnol relève également le paradoxe d'un mouvement séparatiste incapable d'assurer le contrôle de ses camps et qui «s'obstine à vouloir créer un Etat indépendant au Sahara».
Deux Espagnols ont été enlevés, dimanche à l'aube à Tindouf dans le Sud de l'Algérie, ainsi qu'une ressortissante italienne. Le rapt des trois humanitaires n'a pas été revendiqué pour le moment, mais les médias espagnols pointent du doigt le réseau d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui avait déjà enlevé, en novembre 2009, trois coopérants catalans dans le Nord de la Mauritanie.
La région du Sahara et du Sahel est une zone «spécialement conflictuelle et potentiellement dangereuse aussi bien pour les pays de la région que pour l'Europe», estime l'analyste espagnol et expert de la question du Sahara, Chema Gil, qui a souligné à maintes reprises le caractère dangereux de cette zone où pullulent les trafics de tous genres : drogue, armes et traite d'êtres humains.
Personne n'ignore que d'amples zones du Sahara et du Sahel sont le terrain d'opérations d'AQMI et d'autres groupes terroristes qui veulent mener «la bataille» pour soumettre le Maghreb à leur influence, estime Chema Gil, également expert en terrorisme, dans plusieurs de ses analyses publiées par des sites d'information géostratégiques en Espagne. L'expert espagnol relève également le paradoxe d'un mouvement séparatiste incapable d'assurer le contrôle de ses camps et qui «s'obstine à vouloir créer un Etat indépendant au Sahara».