Les relations bilatérales entre le Maroc et l'Espagne sont au beau fixe. En dépit de la crise, l'Espagne demeure le deuxième partenaire économique du Maroc et le second investisseur. À présent l'objectif est de développer davantage cette coopération notamment sur le plan économique. C'est en substance ce qu'ont tenu à souligner, hier, dans un point de presse conjoint, les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Trinidad Jiménez, en visite de deux jours à Rabat, signale la volonté de son pays de soutenir le Maroc pour renforcer son partenariat avec l'Union européenne afin de pouvoir mener ensemble le train de développement. Elle salue les réformes engagées par le Royaume qui vont se solder le 25 novembre par l'organisation des élections législatives.
Des avancées exceptionnelles, selon elle, car c'est le pays qui démontre le plus grand niveau de développement et de maturité dans le monde arabe. «Le Maroc est un pays ami et partenaire stratégique. Actuellement, les relations sont bonnes. Mais nous souhaitons qu'elles soient plus étroites. Aussi, est-il temps de réunir la haute commission mixte de haut niveau maroco-espagnole», a relevé, à plusieurs reprises, la haute responsable ibérique. Celle-ci s'est entretenue avec son homologue sur plusieurs dossiers.
Outre le développement du partenariat bilatéral, il s'agit de la situation dans quelques pays du monde arabe, notamment la Libye et la Syrie, ainsi que du volet sécuritaire. Un sujet qui impose une coopération régionale intensifiée pour lutter contre la menace d'AQMI dont l'ampleur ne cesse de s'accroître. Taib Fassi Fihri se félicite de la position unifiée du Maroc et de l'Espagne quant aux événements en Libye tant au début qu'à la fin, marquée par l'annonce de la libération. En ce qui concerne la question du Sahara marocain, le chef de la diplomatie marocaine indique que le Maroc respecte la position espagnole appuyant les négociations pour atteindre une solution réelle, réaliste et pacifique.
«J'espère que ce qui se passe actuellement dans quelques pays arabes et dans le Sahel va pousser les autres parties à appuyer le processus de négociation», dit-il. Interrogé sur les répercussions positives de l'élection du Maroc, à une écrasante majorité au Conseil de sécurité de l'ONU en tant que membre non permanent, sur le soutien de la cause nationale, le responsable marocain estime que ce dossier n'a aucune relation avec cette récente victoire : «Le Maroc n'a pas besoin d'être membre au Conseil de sécurité pour pouvoir défendre le dossier du Sahara. La position du Royaume est claire», relève-t-il.
Cette élection permettra au Maroc de débattre de plusieurs sujets régionaux et de les défendre. Le ministre trace les priorités qui ont trait, entre autres, aux dossiers des pays africains qui ont soutenu la candidature du Royaume ainsi qu'à la cause palestinienne et aux événements dans certains pays arabes.
Appel à évaluer la situation sécuritaire à Tindouf
L'enlèvement des deux ressortissants espagnols à Tindouf a été au menu des discussions des deux responsables gouvernementaux. L'heure est à l'intensification de la coopération, notamment sur le plan des renseignements, pour pouvoir libérer les otages. Interrogée sur les auteurs de cette opération terroriste, la chef de la diplomatie espagnole préfère pour le moment ne pas s'aventurer dans l'inculpation d'une quelconque partie. Une cellule de crise suit le développement des événements. En parallèle aux efforts d'investigation pour faire libérer les Espagnols séquestrés, le gouvernement espagnol va recommander aux Nations unies d'intensifier les mesures de sécurité à Tindouf. «Nous avons demandé aux Nations unies de mettre en place une commission pour évaluer la situation de sécurité à Tindouf et les conditions de travail des ONG», signale Mme Jiménez. Partenaire stratégique en la matière, le Maroc exprime son soutien à Madrid pour résoudre cette situation. Le ministre marocain des Affaires étrangères signale que les pays de la région ont l'habitude de lutter contre Al-Qaida au Maghreb islamique si cette piste se confirme. Il relève la responsabilité de l'Algérie qui a l'obligation d'assurer la protection de toutes les personnes qui vivent sur son territoire. «Quelle loi s'applique à Tindouf ? La confusion règne. Pour nous, c'est un espace de non-droit», précise Taib Fassi Fihri.
Trinidad Jiménez, en visite de deux jours à Rabat, signale la volonté de son pays de soutenir le Maroc pour renforcer son partenariat avec l'Union européenne afin de pouvoir mener ensemble le train de développement. Elle salue les réformes engagées par le Royaume qui vont se solder le 25 novembre par l'organisation des élections législatives.
Outre le développement du partenariat bilatéral, il s'agit de la situation dans quelques pays du monde arabe, notamment la Libye et la Syrie, ainsi que du volet sécuritaire. Un sujet qui impose une coopération régionale intensifiée pour lutter contre la menace d'AQMI dont l'ampleur ne cesse de s'accroître. Taib Fassi Fihri se félicite de la position unifiée du Maroc et de l'Espagne quant aux événements en Libye tant au début qu'à la fin, marquée par l'annonce de la libération. En ce qui concerne la question du Sahara marocain, le chef de la diplomatie marocaine indique que le Maroc respecte la position espagnole appuyant les négociations pour atteindre une solution réelle, réaliste et pacifique.
«J'espère que ce qui se passe actuellement dans quelques pays arabes et dans le Sahel va pousser les autres parties à appuyer le processus de négociation», dit-il. Interrogé sur les répercussions positives de l'élection du Maroc, à une écrasante majorité au Conseil de sécurité de l'ONU en tant que membre non permanent, sur le soutien de la cause nationale, le responsable marocain estime que ce dossier n'a aucune relation avec cette récente victoire : «Le Maroc n'a pas besoin d'être membre au Conseil de sécurité pour pouvoir défendre le dossier du Sahara. La position du Royaume est claire», relève-t-il.
Cette élection permettra au Maroc de débattre de plusieurs sujets régionaux et de les défendre. Le ministre trace les priorités qui ont trait, entre autres, aux dossiers des pays africains qui ont soutenu la candidature du Royaume ainsi qu'à la cause palestinienne et aux événements dans certains pays arabes.
Appel à évaluer la situation sécuritaire à Tindouf
L'enlèvement des deux ressortissants espagnols à Tindouf a été au menu des discussions des deux responsables gouvernementaux. L'heure est à l'intensification de la coopération, notamment sur le plan des renseignements, pour pouvoir libérer les otages. Interrogée sur les auteurs de cette opération terroriste, la chef de la diplomatie espagnole préfère pour le moment ne pas s'aventurer dans l'inculpation d'une quelconque partie. Une cellule de crise suit le développement des événements. En parallèle aux efforts d'investigation pour faire libérer les Espagnols séquestrés, le gouvernement espagnol va recommander aux Nations unies d'intensifier les mesures de sécurité à Tindouf. «Nous avons demandé aux Nations unies de mettre en place une commission pour évaluer la situation de sécurité à Tindouf et les conditions de travail des ONG», signale Mme Jiménez. Partenaire stratégique en la matière, le Maroc exprime son soutien à Madrid pour résoudre cette situation. Le ministre marocain des Affaires étrangères signale que les pays de la région ont l'habitude de lutter contre Al-Qaida au Maghreb islamique si cette piste se confirme. Il relève la responsabilité de l'Algérie qui a l'obligation d'assurer la protection de toutes les personnes qui vivent sur son territoire. «Quelle loi s'applique à Tindouf ? La confusion règne. Pour nous, c'est un espace de non-droit», précise Taib Fassi Fihri.