Des appels de détresse fusent des capitales d’Europe pour que soit mis fin d’urgence au calvaire d’un dissident sahraoui du Polisario banni des camps de Tindouf, par les autorités d’Alger et la direction du mouvement séparatiste.
Le mercredi dernier, parallèlement à une lettre adressée aux instances européennes par le Collectif international de soutien à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, de nombreuses organisations non gouvernementales en Espagne ont réitéré leur entière solidarité avec Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud et revendiqué qu'il soit rétabli dans ses droits et puisse rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf en territoire Algérien.
Les représentants de ces associations ont saisi l'occasion du premier anniversaire de l'enlèvement de Mustafa Salma par les milices du Polisario le 21 septembre 2010, avec la complicité des services secrets algériens, pour soulever des interrogations sur "le silence suspect" observé par certaines organisations internationales, - qui prétendent défendre la démocratie, la liberté d'expression et les des droits de l'Homme -, à l'égard du cas humanitaire de Mustafa Salma et de sa famille.
Lors d'une conférence de presse tenue à Madrid, les militants associatifs ont insisté pour que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) assume pleinement la responsabilité de trouver une issue rapide au calvaire de cet ancien cadre dissident du Polisario et le moyen lui permettant de rejoindre sa femme et ses cinq enfants isolés dans les camps de Tindouf. Pour le président du Forum Canario Sahraoui, basé à Las Palmas de Gran Canaria, Miguel Ortiz Asin, le "traitement discriminatoire" auquel est soumis Mustafa Salma, est "condamnable à tout les points de vue". Lors de la conférence de presse qui se déroulait en présence de membres de la famille de Mustafa Salma, est intervenue la présidente de l'"Association des femmes Sahraouies en Espagne pour la démocratie et les droits de l'Homme", Aicha Rahhal, qui a reproché aux médias espagnols d'ignorer sciemment la cause juste du militant Sahraoui. Lui succédant, le président de l'association "La voix du Sahara", basée au Pays Basque Espagnol (Nord), Mbarek Ennouhi, tout en exprimant sa solidarité avec Mustafa Salma et sa famille dans cette difficile épreuve, il a déclaré partager pleinement les convictions de Mustafa Salma selon lesquelles la proposition marocaine d'autonomie est une solution réaliste pour mettre fin au contentieux du Sahara Occidental qui n'a que trop duré. Mohamed Cheikh Ould Sidi Mouloud qui dit ne pas comprendre la persistance des médias espagnols à ignorer l'affaire de son frère Mustafa Salma, a estimé, pour sa part, qu'il appartient à la communauté internationale d'exercer toutes les pressions possibles sur Alger et le Polisario, pour trouver une solution au problème de son frère et lui permettre de retrouver sa famille.
Mustafa Salma, rappelle-t-il, a subi les pires formes de torture sous les mains des milices du Polisario pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d'expression et d'opinion avant d’être abusivement "chassé" des camps de Tindouf et éloigné de sa famille. Pour son père, Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, le fait de remettre son fils à la délégation du HCR en Mauritanie ne dédouane ni le Polisario, ni l'Algérie de la responsabilité de son enlèvement, de sa torture et de son éloignement de sa famille. Cet éloignement forcé, soutient-il, constitue une violation flagrante du droit à la libre circulation et à la liberté d'expression. Affaire à suivre.
Katherine Junger Le mercredi dernier, parallèlement à une lettre adressée aux instances européennes par le Collectif international de soutien à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, de nombreuses organisations non gouvernementales en Espagne ont réitéré leur entière solidarité avec Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud et revendiqué qu'il soit rétabli dans ses droits et puisse rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf en territoire Algérien.
Les représentants de ces associations ont saisi l'occasion du premier anniversaire de l'enlèvement de Mustafa Salma par les milices du Polisario le 21 septembre 2010, avec la complicité des services secrets algériens, pour soulever des interrogations sur "le silence suspect" observé par certaines organisations internationales, - qui prétendent défendre la démocratie, la liberté d'expression et les des droits de l'Homme -, à l'égard du cas humanitaire de Mustafa Salma et de sa famille.
Lors d'une conférence de presse tenue à Madrid, les militants associatifs ont insisté pour que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) assume pleinement la responsabilité de trouver une issue rapide au calvaire de cet ancien cadre dissident du Polisario et le moyen lui permettant de rejoindre sa femme et ses cinq enfants isolés dans les camps de Tindouf. Pour le président du Forum Canario Sahraoui, basé à Las Palmas de Gran Canaria, Miguel Ortiz Asin, le "traitement discriminatoire" auquel est soumis Mustafa Salma, est "condamnable à tout les points de vue". Lors de la conférence de presse qui se déroulait en présence de membres de la famille de Mustafa Salma, est intervenue la présidente de l'"Association des femmes Sahraouies en Espagne pour la démocratie et les droits de l'Homme", Aicha Rahhal, qui a reproché aux médias espagnols d'ignorer sciemment la cause juste du militant Sahraoui. Lui succédant, le président de l'association "La voix du Sahara", basée au Pays Basque Espagnol (Nord), Mbarek Ennouhi, tout en exprimant sa solidarité avec Mustafa Salma et sa famille dans cette difficile épreuve, il a déclaré partager pleinement les convictions de Mustafa Salma selon lesquelles la proposition marocaine d'autonomie est une solution réaliste pour mettre fin au contentieux du Sahara Occidental qui n'a que trop duré. Mohamed Cheikh Ould Sidi Mouloud qui dit ne pas comprendre la persistance des médias espagnols à ignorer l'affaire de son frère Mustafa Salma, a estimé, pour sa part, qu'il appartient à la communauté internationale d'exercer toutes les pressions possibles sur Alger et le Polisario, pour trouver une solution au problème de son frère et lui permettre de retrouver sa famille.
Mustafa Salma, rappelle-t-il, a subi les pires formes de torture sous les mains des milices du Polisario pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d'expression et d'opinion avant d’être abusivement "chassé" des camps de Tindouf et éloigné de sa famille. Pour son père, Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, le fait de remettre son fils à la délégation du HCR en Mauritanie ne dédouane ni le Polisario, ni l'Algérie de la responsabilité de son enlèvement, de sa torture et de son éloignement de sa famille. Cet éloignement forcé, soutient-il, constitue une violation flagrante du droit à la libre circulation et à la liberté d'expression. Affaire à suivre.