Mena a rapporté que le convoi de berlines blindées avait franchi la frontière vendredi matin. La source citée par Mena laissait entendre que le convoi avait peut-être à son bord de hauts responsables du régime, dont Mouammar Kadhafi et ses fils. «Cette information n'a aucun fondement et nous la démentons catégoriquement», avait réagi un porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle algérienne APS.
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pour crimes contre l'humanité commis depuis le soulèvement populaire du 15 février.
Les juges ont également délivré des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité à l'encontre du fils de M. Kadhafi Saïf Al-Islam et du chef des services du renseignement libyens, Abdallah Al-Senoussi.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu un entretien au Caire avec un représentant des insurgés libyens sur fond de relations tendues entre Alger et les rebelles depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi.
L'Algérie est le seul pays frontalier de la Libye à ne pas avoir reconnu la légitimité du Conseil national de transition libyen (CNT).
Selon l'agence de presse officielle algérienne APS, la rencontre entre Mourad Medelci et Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT, a eu lien en marge de la réunion ministérielle, ce week-end, de la Ligue arabe.
Pourquoi Le ministère Algérien des Affaires étrangères a démenti samedi, "de la manière la plus catégorique", l'information relayée par certaines rédactions et agences de presse sur le passage en Algérie d'un convoi de véhicules en provenance de Libye.
Pourquoi il a fallu attendre plus de 48 heures pour qu'un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères nous annonce que l'épouse de Khadafi «Safia, sa fille Aicha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie à 08h45 par la frontière algéro-libyenne». Toujours selon l’agence algérienne, cette information a été portée à la connaissance du secrétaire général des Nations unies, du président du Conseil de sécurité et de Mahmoud Djibril, président du Conseil exécutif du Conseil national de transition libyen (CNT).