Suite aux événements qui secouent actuellement quelques pays nord-africains, l’Algérie et l’Egypte projettent de formuler une demande officielle à la CAF pour le report de leurs matchs de mars prochain comptant pour la troisième journée des éliminatoires pour la CAN-2012 à une date ultérieure.
L’Algérie recevra le Maroc le 27 mars prochain. L’Egypte, quant à elle, se déplacera en Afrique du Sud pour affronter la sélection des Bafana Bafana le 25 du même mois. Mohamed Raouraoua et Samir Zaher comptent saisir la CAF dans les jours à venir pour lui demander de reporter ces deux rencontres à une date ultérieure. La journée du 9 août 2011 semble la plus indiquée pour la tenue de ces rencontres, si la CAF donne son aval bien sûr.
Il s’agit en fait de la seule date FIFA vacante pour tous les pays concernés par ce changement. L’EFA et la FAF auront un autre allié à la demande qu’ils comptent introduire à la CAF puisque la FTF, la Fédération tunisienne de football, compte appuyer la démarche des Egyptiens et des Algériens, malgré le fait qu’elle n’ait pas de match en ce mois de mars. Alger et le Caire s’attendent à ce que les responsables de la CAF se montrent compréhensifs et qu’ils prennent en considération la situation qui règne dans les pays nord-africains en acceptant cette requête. Pour eux, il n’existe aucune raison qui justifierait un refus. Les joueurs égyptiens sont à l’arrêt depuis le début de la crise en Egypte et vu la tournure que prennent les événements dans ce pays, ils risquent de le demeurer longtemps, peut-être même jusqu’au match du 25 mars prochain. On peut dire la même chose de la Tunisie. Pour l’Algérie, cette demande sera introduite à titre préventif.
Comment réagira le Maroc ?
On ne sait pas encore ce que sera la réaction des Marocains à la suite de cette demande. La CAF pourrait bien prendre en considération l’avis des Lions de l’Atlas. Gerets qui donne de l’importance à chaque détail pourrait voir d’un mauvais œil ce report. Il faut dire que dans le cas où la CAF accepter la demande de l’Algérie, cela changerait plusieurs donnes, à commencer par l’avantage qu’avaient les Marocains de recevoir l’Algérie au match retour. Pour éviter que ça se produise, les Algériens auraient décidé d’accepter de recevoir le Maroc en juin prochain (la date initiale du match retour Maroc-Algérie) et de jouer le match retour le 9 août prochain au Royaume chérifien. L’Egypte qui risque d’être confrontée au même problème avec l’Afrique du Sud fera la même proposition pour éviter que son adversaire ne s’oppose ou ne trouve des excuses pour empêcher cette demande d’aboutir. En tout cas, une chose est sûre, les responsables de la CAF, dont le siège est au Caire, ont pris la température de ce qui se passe en Afrique du Nord et songent sérieusement à répondre favorablement à la doléance aussi bien des Algériens que des Egyptiens. Il va sans dire qu’une mesure autre que le report pourrait engendrer des problèmes, car si les matchs Algérie-Maroc et Afrique du Sud-Egypte sont maintenus à leur date initiale, ils ne se dérouleront pas dans des conditions ordinaires. A. B.
La FAF a refusé le Mexique
Au moment où le match contre la Tunisie a été reporté, on apprend que l’Algérie a refusé une offre de la Fédération mexicaine de football pour jouer Marquez et ses camarades. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Il y a quelques mois, la FAF a reçu une proposition pour l’organisation d’un match amical entre les deux nations, à Mexico, le 9 février prochain. Cette demande a été refusée par nos responsables pour des raisons qu’on ne saura peut-être jamais. Ni la valeur de l’adversaire, ni l’insistance des Mexicains auprès de leurs homologues algériens, ni même les avantages dont allaient bénéficier Ziani et ses camarades en acceptant de jouer ce match n’ont pu faire changer d’avis Raouraoua et ses collaborateurs qui ont préféré maintenir le match face à la Tunisie. A croire qu’affronter les Aigles de Carthage garantirait une victoire face au Maroc.
Et pourtant le risque d’une annulation était persistant…
Au moment où la Fédération mexicaine insistait et multipliait les efforts pour convaincre l’Algérie d’accepter de faire le déplacement à Mexico pour affronter Los Tricolores, l’Algérie s’entêtait à conclure avec la Tunisie pour un match en Algérie à la même date. Les événements qui ont éclaté en Tunisie quelques semaines après avaient pris une telle ampleur que, normalement, nos dirigeants auraient dû songer à temps à annuler cette rencontre (ils en avaient largement le temps) et profiter de l’offre mexicaine, qui était toujours sur la table, sans avoir à s’excuser ou se justifier auprès de nos amis tunisiens. La situation en Tunisie s’aggravait de jour en jour. Aucun signe d’apaisement n’apparaissait à cette époque-là. Une annulation de ce match aurait relevé de la logique. On ne sait pas ce qui a poussé Raouraoua & Co à rester les bras croisés devant une situation qui, pourtant, semblait claire. La FAF, par son absence de vision claire ou tout simplement de manière irresponsable, venait de faire rater une occasion en or à nos Fennecs de se mesurer aux camarades de Rafael Marquez et ainsi préparer le match face au Maroc face à l’une des meilleurs équipes au monde.
Comment peut-on
dire non ?
L’excellente impression qu’avait laissée l’Algérie lors du Mondial 1986 à Mexico est restée dans la mémoire des Mexicains. Le retour de notre équipe sur cette terre aurait été magnifique, et pour l’Algérie et pour les habitants de la capitale mexicaine. Il faut dire que contrairement à la FAF, la Fédération du Mexique avait tout fait pour que ce match ait lieu. Le Mexique proposait une prise en charge totale de la délégation algérienne. Billets d’avion, hébergement, nourriture et quelques autres avantages pour que les Algériens disent oui. Ils ne se doutaient guère que leur demande allait être refusée. Pourtant, c’est qui est arrivé et c’est ce qu’on peut assimiler à un crime de lèse-majesté L’insistance des responsables mexicains auprès des Algériens, leurs appels incessants n’ont pu faire changer d’avis les nôtres, qui sont restés accrochés à l’idée de voir les choses se calmer en Tunisie. Ce qui n’arriva jamais, puisque les choses ont, au contraire, empiré allant jusqu’à se propager dans d’autres pays, comme l’Egypte, le Yémen et la Jordanie.
La FAF doit des explications aux joueurs et à Benchikha
Aujourd’hui que le match face à la Tunisie est annulé, l’Algérie est bien mal partie pour affronter le Maroc sans avoir disputé ce match qui pouvait être une référence pour Benchikha, les responsables de la FAF ne peuvent que regretter de n’avoir pas accepté l’offre alléchante de nos amis mexicains. Raouraoua et ses collaborateurs doivent maintenant des explications aux joueurs, eux qui n’y sont pour rien dans cette annulation et qui attendaient impatiemment cette date FIFA pour se réunir et préparer le match du 27 mars prochain dans les meilleures conditions possibles. La FAF doit également des explications à Benchikha, parti dégoûté au Soudan après l’annonce de la triste nouvelle. Lui, qui se plaignait de n’avoir que quelques jours avec cette équipe avant le match de la Centrafrique, devra affronter le Maroc dans les mêmes conditions qui ont précédé le match de Bangui. Mais en fait, cela pourrait avoir un avantage, un seul : ça donnerait une excuse aux joueurs et surtout à Benchikha en cas de défaite ou match nul face au Maroc.
A. B.
Haddad (vice-président FTF) : «on va reprogrammer ce match»
Le vice-président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Anouar Haddad, a estimé mercredi que le match amical du 9 février, face à l’Algérie reporté sine die, pourrait se jouer prochainement à une date qui conviendrait aux deux sélections. «Même si nos homologues algériens nous ont informés du report de cette rencontre, prévue initialement le 9 février, je peux affirmer qu’il y a une grande possibilité de reprogrammer ce match en Algérie, en Tunisie, ou même en Europe, à une date qui conviendrait aux deux sélections», a-t-il indiqué à la presse locale. Le match amical international Algérie -Tunisie, prévu à Annaba, a été reporté en raison de «l’indisponibilité de stades» pouvant accueillir cette rencontre, avait annoncé mardi la Fédération algérienne de football (FAF).
L’Algérie recevra le Maroc le 27 mars prochain. L’Egypte, quant à elle, se déplacera en Afrique du Sud pour affronter la sélection des Bafana Bafana le 25 du même mois. Mohamed Raouraoua et Samir Zaher comptent saisir la CAF dans les jours à venir pour lui demander de reporter ces deux rencontres à une date ultérieure. La journée du 9 août 2011 semble la plus indiquée pour la tenue de ces rencontres, si la CAF donne son aval bien sûr.
Il s’agit en fait de la seule date FIFA vacante pour tous les pays concernés par ce changement. L’EFA et la FAF auront un autre allié à la demande qu’ils comptent introduire à la CAF puisque la FTF, la Fédération tunisienne de football, compte appuyer la démarche des Egyptiens et des Algériens, malgré le fait qu’elle n’ait pas de match en ce mois de mars. Alger et le Caire s’attendent à ce que les responsables de la CAF se montrent compréhensifs et qu’ils prennent en considération la situation qui règne dans les pays nord-africains en acceptant cette requête. Pour eux, il n’existe aucune raison qui justifierait un refus. Les joueurs égyptiens sont à l’arrêt depuis le début de la crise en Egypte et vu la tournure que prennent les événements dans ce pays, ils risquent de le demeurer longtemps, peut-être même jusqu’au match du 25 mars prochain. On peut dire la même chose de la Tunisie. Pour l’Algérie, cette demande sera introduite à titre préventif.
Comment réagira le Maroc ?
On ne sait pas encore ce que sera la réaction des Marocains à la suite de cette demande. La CAF pourrait bien prendre en considération l’avis des Lions de l’Atlas. Gerets qui donne de l’importance à chaque détail pourrait voir d’un mauvais œil ce report. Il faut dire que dans le cas où la CAF accepter la demande de l’Algérie, cela changerait plusieurs donnes, à commencer par l’avantage qu’avaient les Marocains de recevoir l’Algérie au match retour. Pour éviter que ça se produise, les Algériens auraient décidé d’accepter de recevoir le Maroc en juin prochain (la date initiale du match retour Maroc-Algérie) et de jouer le match retour le 9 août prochain au Royaume chérifien. L’Egypte qui risque d’être confrontée au même problème avec l’Afrique du Sud fera la même proposition pour éviter que son adversaire ne s’oppose ou ne trouve des excuses pour empêcher cette demande d’aboutir. En tout cas, une chose est sûre, les responsables de la CAF, dont le siège est au Caire, ont pris la température de ce qui se passe en Afrique du Nord et songent sérieusement à répondre favorablement à la doléance aussi bien des Algériens que des Egyptiens. Il va sans dire qu’une mesure autre que le report pourrait engendrer des problèmes, car si les matchs Algérie-Maroc et Afrique du Sud-Egypte sont maintenus à leur date initiale, ils ne se dérouleront pas dans des conditions ordinaires. A. B.
La FAF a refusé le Mexique
Au moment où le match contre la Tunisie a été reporté, on apprend que l’Algérie a refusé une offre de la Fédération mexicaine de football pour jouer Marquez et ses camarades. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Il y a quelques mois, la FAF a reçu une proposition pour l’organisation d’un match amical entre les deux nations, à Mexico, le 9 février prochain. Cette demande a été refusée par nos responsables pour des raisons qu’on ne saura peut-être jamais. Ni la valeur de l’adversaire, ni l’insistance des Mexicains auprès de leurs homologues algériens, ni même les avantages dont allaient bénéficier Ziani et ses camarades en acceptant de jouer ce match n’ont pu faire changer d’avis Raouraoua et ses collaborateurs qui ont préféré maintenir le match face à la Tunisie. A croire qu’affronter les Aigles de Carthage garantirait une victoire face au Maroc.
Et pourtant le risque d’une annulation était persistant…
Au moment où la Fédération mexicaine insistait et multipliait les efforts pour convaincre l’Algérie d’accepter de faire le déplacement à Mexico pour affronter Los Tricolores, l’Algérie s’entêtait à conclure avec la Tunisie pour un match en Algérie à la même date. Les événements qui ont éclaté en Tunisie quelques semaines après avaient pris une telle ampleur que, normalement, nos dirigeants auraient dû songer à temps à annuler cette rencontre (ils en avaient largement le temps) et profiter de l’offre mexicaine, qui était toujours sur la table, sans avoir à s’excuser ou se justifier auprès de nos amis tunisiens. La situation en Tunisie s’aggravait de jour en jour. Aucun signe d’apaisement n’apparaissait à cette époque-là. Une annulation de ce match aurait relevé de la logique. On ne sait pas ce qui a poussé Raouraoua & Co à rester les bras croisés devant une situation qui, pourtant, semblait claire. La FAF, par son absence de vision claire ou tout simplement de manière irresponsable, venait de faire rater une occasion en or à nos Fennecs de se mesurer aux camarades de Rafael Marquez et ainsi préparer le match face au Maroc face à l’une des meilleurs équipes au monde.
Comment peut-on
dire non ?
L’excellente impression qu’avait laissée l’Algérie lors du Mondial 1986 à Mexico est restée dans la mémoire des Mexicains. Le retour de notre équipe sur cette terre aurait été magnifique, et pour l’Algérie et pour les habitants de la capitale mexicaine. Il faut dire que contrairement à la FAF, la Fédération du Mexique avait tout fait pour que ce match ait lieu. Le Mexique proposait une prise en charge totale de la délégation algérienne. Billets d’avion, hébergement, nourriture et quelques autres avantages pour que les Algériens disent oui. Ils ne se doutaient guère que leur demande allait être refusée. Pourtant, c’est qui est arrivé et c’est ce qu’on peut assimiler à un crime de lèse-majesté L’insistance des responsables mexicains auprès des Algériens, leurs appels incessants n’ont pu faire changer d’avis les nôtres, qui sont restés accrochés à l’idée de voir les choses se calmer en Tunisie. Ce qui n’arriva jamais, puisque les choses ont, au contraire, empiré allant jusqu’à se propager dans d’autres pays, comme l’Egypte, le Yémen et la Jordanie.
La FAF doit des explications aux joueurs et à Benchikha
Aujourd’hui que le match face à la Tunisie est annulé, l’Algérie est bien mal partie pour affronter le Maroc sans avoir disputé ce match qui pouvait être une référence pour Benchikha, les responsables de la FAF ne peuvent que regretter de n’avoir pas accepté l’offre alléchante de nos amis mexicains. Raouraoua et ses collaborateurs doivent maintenant des explications aux joueurs, eux qui n’y sont pour rien dans cette annulation et qui attendaient impatiemment cette date FIFA pour se réunir et préparer le match du 27 mars prochain dans les meilleures conditions possibles. La FAF doit également des explications à Benchikha, parti dégoûté au Soudan après l’annonce de la triste nouvelle. Lui, qui se plaignait de n’avoir que quelques jours avec cette équipe avant le match de la Centrafrique, devra affronter le Maroc dans les mêmes conditions qui ont précédé le match de Bangui. Mais en fait, cela pourrait avoir un avantage, un seul : ça donnerait une excuse aux joueurs et surtout à Benchikha en cas de défaite ou match nul face au Maroc.
A. B.
Haddad (vice-président FTF) : «on va reprogrammer ce match»
Le vice-président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Anouar Haddad, a estimé mercredi que le match amical du 9 février, face à l’Algérie reporté sine die, pourrait se jouer prochainement à une date qui conviendrait aux deux sélections. «Même si nos homologues algériens nous ont informés du report de cette rencontre, prévue initialement le 9 février, je peux affirmer qu’il y a une grande possibilité de reprogrammer ce match en Algérie, en Tunisie, ou même en Europe, à une date qui conviendrait aux deux sélections», a-t-il indiqué à la presse locale. Le match amical international Algérie -Tunisie, prévu à Annaba, a été reporté en raison de «l’indisponibilité de stades» pouvant accueillir cette rencontre, avait annoncé mardi la Fédération algérienne de football (FAF).