L’information s’est répandue à la vitesse de la lumière dans les allées du pouvoir algérien: depuis quelques semaines, Alger cherche un successeur à Mohammed Abdelaziz, leader du Front Polisario depuis près de 30 ans, dont le poste est menacé par des divergences au sein de la direction du mouvement.
C’est suite à l’échec du congrès du Mans en Novembre dernier que la décision a semble-t-il été prise au plus haut niveau des hautes autorités militaires algériennes.
En effet, Mohammed Abdelaziz a eu du mal à mobiliser les soutiens traditionnels du Polisario au Mans malgré un « sponsoring » de près de deux millions d’euros de la part de l’Algérie, près de 200 personnes seulement ont fait le déplacement, dont près de la moitié ont reçu un « per diem » de 300 euros.
Côté marocain, une manifestation géante de sujets du royaume Chérifien vivant dans la région a empêché la bonne tenue du congrès, et un concert du groupe mythique « Jil Jilala » à constitué le clou final du spectacle.
De surcroit, une bonne partie de l’assistance l’ayant hué lors de son discours, Alger a estimé qu’il serait peut-être temps de changer de « leadership » pour le mouvement de guérilla.