Ils ont fait le lien entre les événements qui secouent la région du Sahel et la résolution du conflit du Sahara Marocain.
Les chefs de la diplomatie française et espagnole jouent la même partition. Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos ont dit la vérité, en déclarant vendredi à Madrid, à propos du dossier du Sahara Marocain, que si «ce contentieux venait à être résolu, la question du Sahel serait réglée elle aussi».
l’avenir du polisario et l’existence d’un groupe terroriste et non des moindres puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que de la nébuleuse islamiste (Al Qaîda) qui sème encore la mort à travers la planète est lié, les terroristes de la branche d’Al Qaîda au Maghreb n'auraient d'existence que quand l'Algérie cessera d'alimenter le polisario.
La situation d’instabilité dont pourrait pâtir la région du Sahara et du Sahel risquerait de mettre sérieusement en péril non seulement l’avenir de cet ensemble géographique, mais également la sécurité et la stabilité régionale et internationale. Ce qui se passe actuellement dans le Grand Sahara est lié à la nature même du Polisario qui, composé d’un ramassis de mercenaires de divers pays, pourrait avoir dans un proche avenir, une propension belliciste,
Au cours de leur rencontre, les responsables de la politique étrangère de la France et de l’Espagne ont souligné leur vision commune du conflit du Sahara Marocain.
ils ont souligné qu’il «est nécessaire de parvenir, à travers des négociations sous l’égide de l’ONU, à une solution juste, définitive et durable», il est important de signaler que la position française, à laquelle s’est ralliée l’Espagne, penche très nettement en faveur de la proposition marocaine. «La France, comme d’ailleurs le Conseil de sécurité, juge intéressante la proposition marocaine qui mérite d’être discutée», a déclaré Bernard Kouchner, dans une interview au magazine Jeune Afrique au mois de mars 2009.
«Cette proposition d’autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l’impasse. La France encourage les négociations autour de la proposition marocaine...», a ajouté au début du mois de juillet le Premier ministre français, François Fillon, au cours d’un point de presse clôturant les travaux de la 10e Réunion de haut niveau franco-marocaine, à Paris.