Un groupe de 27 de Sahraouis fuyant les camps de Tindouf, dont 13 femmes et 6 enfants de deux mois à 9 ans, a récemment regagné la mère patrie, le Maroc.
Avec l'arrivée des membres de ce groupe à Laâyoune, dont 21 sont âgés de 19 à 50 ans, le nombre des personnes ayant réussi à fuir les camps de Tindouf depuis le 25 mars dernier a atteint 256, dont 50 femmes et 27 enfants.
Dans une déclaration à la MAP, l'un des membres du groupe, Sidi Ahmed Ould Mahmoud (28 ans) a déploré la situation dramatique dans laquelle vivent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, soulignant qu'il s'est rendu compte, après "longue réflexion", de la thèse mensongère des séparatistes du polisario.
Il a en outre mis l'accent sur le désir des habitants de ces camps de regagner la mère patrie et joindre les leurs dans le Royaume.
Pour sa part, M. Mamouni Sidi Fadel s'est déclaré heureux de retrouver sa sœur (43 ans), Badra, et ses quatre enfants qui font partie de ce groupe de ralliés.
Il a saisi l'occasion pour lancer un appel à ses autres frères dans les camps pour rejoindre les leurs dans le Royaume en réponse à l'Appel Royal "La patrie est clémente et miséricordieuse".
Cette "hémorragie humaine" atteste que la thèse séparatiste de la direction du +polisario+ n'a plus aucune prise et que cette dernière, préoccupée par ses seuls intérêts personnels, est aux antipodes des préoccupations des populations des camps
Cette vague de retours témoigne d'un "éveil" chez les populations des camps et a déstabilisé les dirigeants du +polisario+ qui tentent de justifier le non-fondé de leur thèse en prétendant que les ralliés ne sont pas des sahraouis.