C’est l’homme qui divulgua le scandale des « magistrats faussaires » et qui n’en finit pas de payer pour cette audace. Benyoucef Mellouk vient d’être condamné une nouvelle fois à 4 mois de prison ferme par la Cour d’appel d’Alger.
Cet ancien fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de son travail et déchu de ses droits. Gravement malade, il est réduit à la misère pour un « crime » impardonnable : avoir brisé la loi du silence.
Il a désigné ces agents de l’administration coloniale en Algérie et au Maroc qui deviendront, dès l’indépendance, des serviteurs zélés du régime autoritaire, après avoir falsifié des attestations de participation à la guerre de libération nationale.
Malgré des preuves irréfutables, cette forfaiture reste couverte au plus haut niveau de l’Etat, avec la complicité d’un parlement servile et d’une « famille révolutionnaire » à gages.
Benyoucef Mellouk répond aux questions des lecteurs du Matindz.
Envoyez vos questions avant dimanche 18 avril midi.