Les récentes révélations faites par un ex-membre du Polisario, rentré au Maroc après avoir abandonné les camps de Tindouf en Algérie, sont identifiantes sur la genèse du conflit régional autour du Sahara occidental.
Semlali Aabadilah a en effet dévoilé un large pan de l’histoire de ce conflit qui était méconnu jusqu’à présent, ou plutôt entouré de beaucoup de mystère. L’astuce concerne la propagande systématique montée au début du conflit par l’Algérie et le Polisario, et dont la principale cible étaient les jeunes étudiants sahraouis installés en Europe, et plus particulièrement en Espagne et en France. A l’aide de photos arrangées, des racoleurs algériens s’efforçaient de les convaincre que l’armée marocaine obligeait la population à quitter le Sahara occidental à bord de camions.
Une fois rentré de France dans les camps tenus par le Polisario près de Tindouf, le jeune Semlali Aabadilah n’allait pas tarder à découvrir la supercherie. En discutant avec les sahraouis qui se trouvaient dans une situation de quasi détention dans les camps de Tindouf, il s’est rendu compte combien il s’était lourdement trompé. Les véhicules qui ont transporté les sahraouis de leurs hameaux au Sahara occidental vers Tindouf durant la fin de l’année 1975 et le début de 1976 n’étaient pas des camions marocains, mais des transports de troupes de l’armée algérienne. Entre 80 et 100 véhicules militaires algériens se relayaient dans une course contre la montre pour transporter le maximum de sahraouis vers Tindouf.
Mais le plus grave que va apprendre Semlali Aabadilah de la bouche de ses compatriotes, c’est que l’écrasante majorité des sahraouis ont été arrachés de force à leurs familles. Par la force ou la persuasion en présentant le Maroc comme le loup qui cherchait à dévorer le doux Polisario, les militaires algériens ont ainsi séparé des milliers de familles sahraouies, explique l’ex-membre du Polisario.
Le résultat de ce démembrement forcé est palpable aujourd’hui encore, avec des familles dont une partie a été déplacée à Tindouf tandis que l’autre est restée chez elle, où elle vit en toute quiétude. L’exemple le plus emblématique est celui du chef du Polisario, dont le propre père vit encore à Beni Mellal (une ville située à 200 km à l’est de Casablanca), ainsi que les propres frères de Mohamed Abdelaziz. C’est le cas de milliers d’autres sahraouis. Ceux qui étaient partis pour Tindouf ont été soumis à un endoctrinement stalinien, exacerbé par le cloisonnement des camps et leur isolement du reste du monde. « Mes parents et grands-parents qui étaient restés au Maroc, avaient raison de ne pas croire à ces slogans », soupire Semlali Aabadilah avec amertume.
Une fois rentré de France dans les camps tenus par le Polisario près de Tindouf, le jeune Semlali Aabadilah n’allait pas tarder à découvrir la supercherie. En discutant avec les sahraouis qui se trouvaient dans une situation de quasi détention dans les camps de Tindouf, il s’est rendu compte combien il s’était lourdement trompé. Les véhicules qui ont transporté les sahraouis de leurs hameaux au Sahara occidental vers Tindouf durant la fin de l’année 1975 et le début de 1976 n’étaient pas des camions marocains, mais des transports de troupes de l’armée algérienne. Entre 80 et 100 véhicules militaires algériens se relayaient dans une course contre la montre pour transporter le maximum de sahraouis vers Tindouf.
Mais le plus grave que va apprendre Semlali Aabadilah de la bouche de ses compatriotes, c’est que l’écrasante majorité des sahraouis ont été arrachés de force à leurs familles. Par la force ou la persuasion en présentant le Maroc comme le loup qui cherchait à dévorer le doux Polisario, les militaires algériens ont ainsi séparé des milliers de familles sahraouies, explique l’ex-membre du Polisario.
Le résultat de ce démembrement forcé est palpable aujourd’hui encore, avec des familles dont une partie a été déplacée à Tindouf tandis que l’autre est restée chez elle, où elle vit en toute quiétude. L’exemple le plus emblématique est celui du chef du Polisario, dont le propre père vit encore à Beni Mellal (une ville située à 200 km à l’est de Casablanca), ainsi que les propres frères de Mohamed Abdelaziz. C’est le cas de milliers d’autres sahraouis. Ceux qui étaient partis pour Tindouf ont été soumis à un endoctrinement stalinien, exacerbé par le cloisonnement des camps et leur isolement du reste du monde. « Mes parents et grands-parents qui étaient restés au Maroc, avaient raison de ne pas croire à ces slogans », soupire Semlali Aabadilah avec amertume.