Le plus ancien parti de l'opposition algérienne va, lui aussi, se mettre à l'écart de la présidentielle prévue le 17 avril prochain. Le Front des forces socialiste (FFS) a décidé vendredi de ne pas prendre part à ce scrutin que plusieurs partis jugent «joué d'avance» en faveur de Bouteflika.
«Dans ces conditions, pour le FFS, participer est inconcevable», a indiqué ce parti présidé, il y a encore peu, par Ait Ahmed, une des figures emblématiques de l'indépendance algérienne.
«L’option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative», ajoute le FFS dirigé aujourd'hui par une nouvelle génération. Dans une déclaration publiée à Alger à l'issue d'une réunion de ses cadres, le parti milite pour «la reconstruction d'un consensus national, autour d’un programme et d’un calendrier de transition».
Agé de 88 ans, Hocine Ait Ahmed est le seul survivant de l'OS (organisation spéciale chargée de la formation des cadres militaires et de la mise en place d’un dispositif clandestin dans la lutte armée pour l'indépendance), réfugié en Suisse depuis plusieurs décennies. En 1999 déjà, alors qu'il était de retour en Algérie, Hocine Ait Ahmed s'était retiré de la course à la présidentielle, avec six autres candidats, pour dénoncer les fraudes en faveur de Bouteflika.
Une dizaine de formations politiques ont déjà choisi le boycott
Le FFS rejoint ainsi une dizaines d'autres formations, dont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et les islamistes, qui préconisent le boycott face à la machine électorale du système en déroulant le tapis au président-candidat du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, âgé de 77 ans, a reçu le soutien des principaux partis au Parlement, dont le puissant Rassemblement national démocratique (RND) présidé par l'actuel président du Sénat algérien. Le principal syndicat des travailleurs et celui du patronat ont fait le même choix.
Cependant, le front anti-Bouteflika, dont le mouvement citoyen «Barakat (Ca suffit) » qui manifeste, malgré la pression policière, contre la candidature du chef de l'Etat pour un quatrième mandat successif se fait entendre chaque jour dans les rues de la capitale comme dans d'autres villes. Plusieurs manifestants ont été arrêtés plusieurs heures avant d'être relâchés. Par ailleurs, sur Facebook et Twitter, cette élection est largement commentée avec beaucoup d'ironie. La santé de Bouteflika croqué par des dessinateurs de presse et les tribulations de l'ex-candidat Franco-Algérien, Rachid Nekkaz, amusent la toile. Entre rires et larmes, résument certains internautes.
Outre le président sortant et son ancien Premier ministre Ali Benflis, considéré comme un sérieux challenger, dix personnalités, ont soumis un dossier de candidature au Conseil constitutionnel qui rendra publique la liste des retenus d'ici le 14 mars. La campagne officielle débute le 23 mars.
«L’option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative», ajoute le FFS dirigé aujourd'hui par une nouvelle génération. Dans une déclaration publiée à Alger à l'issue d'une réunion de ses cadres, le parti milite pour «la reconstruction d'un consensus national, autour d’un programme et d’un calendrier de transition».
Agé de 88 ans, Hocine Ait Ahmed est le seul survivant de l'OS (organisation spéciale chargée de la formation des cadres militaires et de la mise en place d’un dispositif clandestin dans la lutte armée pour l'indépendance), réfugié en Suisse depuis plusieurs décennies. En 1999 déjà, alors qu'il était de retour en Algérie, Hocine Ait Ahmed s'était retiré de la course à la présidentielle, avec six autres candidats, pour dénoncer les fraudes en faveur de Bouteflika.
Une dizaine de formations politiques ont déjà choisi le boycott
Le FFS rejoint ainsi une dizaines d'autres formations, dont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et les islamistes, qui préconisent le boycott face à la machine électorale du système en déroulant le tapis au président-candidat du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, âgé de 77 ans, a reçu le soutien des principaux partis au Parlement, dont le puissant Rassemblement national démocratique (RND) présidé par l'actuel président du Sénat algérien. Le principal syndicat des travailleurs et celui du patronat ont fait le même choix.
Cependant, le front anti-Bouteflika, dont le mouvement citoyen «Barakat (Ca suffit) » qui manifeste, malgré la pression policière, contre la candidature du chef de l'Etat pour un quatrième mandat successif se fait entendre chaque jour dans les rues de la capitale comme dans d'autres villes. Plusieurs manifestants ont été arrêtés plusieurs heures avant d'être relâchés. Par ailleurs, sur Facebook et Twitter, cette élection est largement commentée avec beaucoup d'ironie. La santé de Bouteflika croqué par des dessinateurs de presse et les tribulations de l'ex-candidat Franco-Algérien, Rachid Nekkaz, amusent la toile. Entre rires et larmes, résument certains internautes.
Outre le président sortant et son ancien Premier ministre Ali Benflis, considéré comme un sérieux challenger, dix personnalités, ont soumis un dossier de candidature au Conseil constitutionnel qui rendra publique la liste des retenus d'ici le 14 mars. La campagne officielle débute le 23 mars.