En règle générale, c’est le règne de l’omerta au sein du sérail, surtout s’agissant des coups tordus des «services». Or Saïdani accuse le général Toufiq de tout ce que les Algériens chuchotent : errements du «tout sécuritaire» pendant la «sale guerre» des années 90 ; assassinats non élucidés du président Boudiaf, de Abdelakh Benhamouda,
le secrétaire général de la centrale syndicale UGTA ou des moines de Tibehirine, sans oublier la déstabilisation des (rares) partis politiques qui gênent. Rien ne manque dans ce déballage des pratiques troubles du régime. Pas même les manipulations plus récentes par le DRS des groupes islamistes dans la bande sahélienne et les failles de la sécurité dans l’attaque de la base gazière de Tiguentourine début 2013…
Le président Abdelaziz Bouteflika a évoqué, dans un message de condoléances adressé au général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et aux familles des victimes du crash de l’avion militaire, survenu mardi à Oum El-Bouaghi, les grands tumultes qui traversent le pouvoir depuis la charge d’Amar Saadani contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et de son chef, le général Mohamed Médiene, dit Toufik. Un message trop général pour être interprété comme un franc désaveu d’Amar Saadani même s’il semble appeler à l’apaisement et à la retenue.
Cette sortie présidentielle, que d’aucuns jugent tardive et insuffisante, est une mise en garde des manoeuvres présumées attentatoires à l’unité de l’armée. «Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s’en prendre à l’Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles », a indiqué le président de la République.
«Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l’approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l’acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n’a jamais connue depuis l’indépendance allant jusqu’à tenter de porter atteinte à l’unité de l’Armée nationale populaire ainsi qu’à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations».
Le message semble, a priori, un désaveu tardif de la sortie, inattendue et sans précédent, du secrétaire général du FLN mettant en cause l’omnipotence du DRS et dressant une longue liste de ses «échecs». Amar Saadani rétorque, lui, avec une certaine assurance, qu’il n’est pas le seul destinataire du message présidentiel. «C’est un message adressé à tous, à tous les niveaux de responsabilité, de ne pas porter atteinte et de ne pas jouer avec l’institution militaire». Amar Saadani semble enfoncer le clou en affirmant, selon des propos rapportés par Ennahar, que le président Bouteflika «prépare une nouvelle étape dans la vie de l’Armée nationale populaire».
Quand un général à la retraite menace le chef de l’Etat, le vice ministre de la défense et le pays tout entien de guerre civile.
Le général à la retraite Hocine Benhadid, projeté pour l’occasion, comme porte-parole du général Toufik, menace sans discernement le président, Abdelaziz Bouteflika, le vice-ministre de la défense, Gaid Salah et le pays tout entier.
Dans un entretien publié par les quotidiens El Watan et Elkhabar, le général à la retraite Hocine Benhadid, ne fait pas dans la dentelle. Il insulte, accuse de trahison tous ceux qui ne sont pas d’accords avec lui et surtout il menace à tout va.
Il menace d’abord le chef d’état-major de l’ANP et vice ministre de la défense, le général Gaid Salah de désobéissance des militaires au chef d’état-major : « on ne peut refuser ses ordres, même si on n’est pas d’accord. Pour ce qui est de la chose politique ou des décisions qui pourraient déstabiliser le pays, la majorité ne marchera pas avec Gaïd-Salah. ». En d’autres termes, si Gaid Salah approuve des décisions politiques, forcément, celle du chef de l’Etat, l’armée n’obéira pas à son chef, ni à son vice ministre.
Le général Benhadid, ne s’arrête pas là. Il menace également le chef de l’Etat, d’une division de l’armée entre lui et le général Toufik : « Une telle décision ( la mise à la retraite du général Toufik) n’est pas facile à prendre car elle peut créer des remous dans l’armée, des divisions entre pro et anti-Bouteflika, pro et anti-Toufik. ». Autrement dit, si le chef de l’Etat, décide de mettre à la retraite le général Toufik, l’armée sera divisée. Une menace directe à la guerre civile. Autrement dit encore, le chef de l’Etat ne peut exercer ses prérogatives constitutionnelles, de nommer, mettre à la retraite, démettre des officiers supérieurs de l’armée.
Enfin, pour conclure, ce général, qui parle au nom du général Toufik, ajoute, sans rire: « le Président ne peut rien contre ce service. Toufik, malgré son âge et le temps qu’il a passé à la tête du DRS, est le dernier rempart de l’Algérie, sinon le pays sombrera. » On fait comprendre au chef de l’Etat, qu’il n’est rien et qu’il ne peut pas changer de directeur du DRS sans risquer une guerre civile. Mieux, que le seul rempart, c’est le mot utilisé, reste le général Toufik. Le pays ne tiendrai donc que par la personne de Toufik, les institutions, la société, les organisations, le ministère de la défense lui même, ne sont rien, seul le général Toufik compte et est en mesure de défendre le pays. A ce rythme, on devrait changer de nom et non plus s’appeler l’Algérie mais Toufikland…
Le président Abdelaziz Bouteflika a évoqué, dans un message de condoléances adressé au général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et aux familles des victimes du crash de l’avion militaire, survenu mardi à Oum El-Bouaghi, les grands tumultes qui traversent le pouvoir depuis la charge d’Amar Saadani contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et de son chef, le général Mohamed Médiene, dit Toufik. Un message trop général pour être interprété comme un franc désaveu d’Amar Saadani même s’il semble appeler à l’apaisement et à la retenue.
Cette sortie présidentielle, que d’aucuns jugent tardive et insuffisante, est une mise en garde des manoeuvres présumées attentatoires à l’unité de l’armée. «Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s’en prendre à l’Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles », a indiqué le président de la République.
«Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l’approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l’acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n’a jamais connue depuis l’indépendance allant jusqu’à tenter de porter atteinte à l’unité de l’Armée nationale populaire ainsi qu’à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations».
Le message semble, a priori, un désaveu tardif de la sortie, inattendue et sans précédent, du secrétaire général du FLN mettant en cause l’omnipotence du DRS et dressant une longue liste de ses «échecs». Amar Saadani rétorque, lui, avec une certaine assurance, qu’il n’est pas le seul destinataire du message présidentiel. «C’est un message adressé à tous, à tous les niveaux de responsabilité, de ne pas porter atteinte et de ne pas jouer avec l’institution militaire». Amar Saadani semble enfoncer le clou en affirmant, selon des propos rapportés par Ennahar, que le président Bouteflika «prépare une nouvelle étape dans la vie de l’Armée nationale populaire».
Quand un général à la retraite menace le chef de l’Etat, le vice ministre de la défense et le pays tout entien de guerre civile.
Le général à la retraite Hocine Benhadid, projeté pour l’occasion, comme porte-parole du général Toufik, menace sans discernement le président, Abdelaziz Bouteflika, le vice-ministre de la défense, Gaid Salah et le pays tout entier.
Dans un entretien publié par les quotidiens El Watan et Elkhabar, le général à la retraite Hocine Benhadid, ne fait pas dans la dentelle. Il insulte, accuse de trahison tous ceux qui ne sont pas d’accords avec lui et surtout il menace à tout va.
Il menace d’abord le chef d’état-major de l’ANP et vice ministre de la défense, le général Gaid Salah de désobéissance des militaires au chef d’état-major : « on ne peut refuser ses ordres, même si on n’est pas d’accord. Pour ce qui est de la chose politique ou des décisions qui pourraient déstabiliser le pays, la majorité ne marchera pas avec Gaïd-Salah. ». En d’autres termes, si Gaid Salah approuve des décisions politiques, forcément, celle du chef de l’Etat, l’armée n’obéira pas à son chef, ni à son vice ministre.
Le général Benhadid, ne s’arrête pas là. Il menace également le chef de l’Etat, d’une division de l’armée entre lui et le général Toufik : « Une telle décision ( la mise à la retraite du général Toufik) n’est pas facile à prendre car elle peut créer des remous dans l’armée, des divisions entre pro et anti-Bouteflika, pro et anti-Toufik. ». Autrement dit, si le chef de l’Etat, décide de mettre à la retraite le général Toufik, l’armée sera divisée. Une menace directe à la guerre civile. Autrement dit encore, le chef de l’Etat ne peut exercer ses prérogatives constitutionnelles, de nommer, mettre à la retraite, démettre des officiers supérieurs de l’armée.
Enfin, pour conclure, ce général, qui parle au nom du général Toufik, ajoute, sans rire: « le Président ne peut rien contre ce service. Toufik, malgré son âge et le temps qu’il a passé à la tête du DRS, est le dernier rempart de l’Algérie, sinon le pays sombrera. » On fait comprendre au chef de l’Etat, qu’il n’est rien et qu’il ne peut pas changer de directeur du DRS sans risquer une guerre civile. Mieux, que le seul rempart, c’est le mot utilisé, reste le général Toufik. Le pays ne tiendrai donc que par la personne de Toufik, les institutions, la société, les organisations, le ministère de la défense lui même, ne sont rien, seul le général Toufik compte et est en mesure de défendre le pays. A ce rythme, on devrait changer de nom et non plus s’appeler l’Algérie mais Toufikland…
