Le Front de libération nationale (FLN), parti majoritaire en Algérie, a demandé samedi 9 novembre au président Abdelaziz Bouteflika de se présenter à un quatrième mandat à la tête de l'Etat lors de la présidentielle prévue en avril, selon l'agence APS.
Les ennuis de santé de M. Bouteflika ont fragilisé l'hypothèse d'un quatrième mandat. Agé de 76 ans, le président, au pouvoir depuis 14 ans, est rentré en Algérie le 16 juillet après trois mois de soins en France. Il avait été hospitalisé d'urgence le 27 avril à Paris à la suite d'un AVC. A son retour il était resté un temps absent de la scène politique, avant d'y revenir petit à petit.
La demandedu FLN a été formulée à l'issue d'une réunion du secrétaire général du parti, Amar Saïdani, avec les 54 secrétaires du FLN en province pour discuter "du candidat du parti à la prochaine présidentielle, son programme, la préparation de la campagne électorale et la mobilisation de la base du parti en vue de cette échéance", précise l'agence algérienne. A la fin de la réunion, "les secrétaires de 54 provinces ont demandé au président Abdelaziz Bouteflika de se présenter à un quatrième mandat", a indiqué la même source.
UN PARTI EN PROIE À UNE CRISE OUVERTE
Mais, cette demande "n'a pas de sens, car le choix du candidat du parti est une décision que prend le Comité central", a expliqué l'ancien porte-parole du parti, et membre du Comité central, Qassi Issa. "L'objectif de cette demande est de faire pression sur les membres du Comité central", a-t-il ajouté. "On ne sait même pas si lui (M. Bouteflika) veut se présenter, ni s'il en a la capacité", a souligné M. Issa.
La direction du parti historique, dont M. Bouteflika est président d'honneur, est en proie, depuis les législatives de mai 2012 à une crise ouverte qui a pris de l'ampleur après l'éviction fin janvier de son chef contesté Abdelaziz Belkhadem.
La fonction était restée vacante plusieurs mois en raison d'une rivalité entre deux tendances se disputant le contrôle du parti en vue de la présidentielle. Mais l'élection en août d'Amar Saïdani, homme du sérail, à la tête du parti, offre aux partisans de M. Bouteflika l'opportunité de garder la mainmise à l'approche de 2014, selon des experts. Véritable machine électorale, le FLN détient 221 des 462 sièges de l'Assemblée nationale.
"Nous apportons notre soutien à M. Abdelaziz Bouteflika et demandons qu'il se présente à un quatrième mandat afin de parachever et de réaliser davantage de progrès et de prospérité à notre pays et d'accélérer la révision de la Constitution",ont indiqué les mouhafadhs dans un communiqué lu au terme d'une réunion samedi à Alger.
Le parti du FLN "reste fidèle au programme du président de la République,M. Abdelaziz Bouteflika, car ayant réussi, tout au long de son mandant et grâce à son expérience à marquer de son empreinte les domaines économique, social et culturel", précise le communiqué.
"L'image de l'Etat algérien a changé car étant devenu une référence pour les grands pays qui viennent tirer profit de son expérience dans les différents domaines", souligne la même source.
Les mouhafadhs ont déclaré, dans leur communiqué, que "tous les militants du parti sont unis pour préserver les symboles de l'Etat et tout particulièrement l'emblème national".
Les mouhafadhs des 54 mouhafadhas dont des membres du comité central (CC), ont tenu une réunion sous la présidence d'Amar Saadani, secrétaire général du parti FLN.
La réunion a été consacrée au débat de plusieurs questions d'ordre organisationnel dont les rapports sur les meetings régionaux du parti.
La demandedu FLN a été formulée à l'issue d'une réunion du secrétaire général du parti, Amar Saïdani, avec les 54 secrétaires du FLN en province pour discuter "du candidat du parti à la prochaine présidentielle, son programme, la préparation de la campagne électorale et la mobilisation de la base du parti en vue de cette échéance", précise l'agence algérienne. A la fin de la réunion, "les secrétaires de 54 provinces ont demandé au président Abdelaziz Bouteflika de se présenter à un quatrième mandat", a indiqué la même source.
UN PARTI EN PROIE À UNE CRISE OUVERTE
Mais, cette demande "n'a pas de sens, car le choix du candidat du parti est une décision que prend le Comité central", a expliqué l'ancien porte-parole du parti, et membre du Comité central, Qassi Issa. "L'objectif de cette demande est de faire pression sur les membres du Comité central", a-t-il ajouté. "On ne sait même pas si lui (M. Bouteflika) veut se présenter, ni s'il en a la capacité", a souligné M. Issa.
La direction du parti historique, dont M. Bouteflika est président d'honneur, est en proie, depuis les législatives de mai 2012 à une crise ouverte qui a pris de l'ampleur après l'éviction fin janvier de son chef contesté Abdelaziz Belkhadem.
La fonction était restée vacante plusieurs mois en raison d'une rivalité entre deux tendances se disputant le contrôle du parti en vue de la présidentielle. Mais l'élection en août d'Amar Saïdani, homme du sérail, à la tête du parti, offre aux partisans de M. Bouteflika l'opportunité de garder la mainmise à l'approche de 2014, selon des experts. Véritable machine électorale, le FLN détient 221 des 462 sièges de l'Assemblée nationale.
"Nous apportons notre soutien à M. Abdelaziz Bouteflika et demandons qu'il se présente à un quatrième mandat afin de parachever et de réaliser davantage de progrès et de prospérité à notre pays et d'accélérer la révision de la Constitution",ont indiqué les mouhafadhs dans un communiqué lu au terme d'une réunion samedi à Alger.
Le parti du FLN "reste fidèle au programme du président de la République,M. Abdelaziz Bouteflika, car ayant réussi, tout au long de son mandant et grâce à son expérience à marquer de son empreinte les domaines économique, social et culturel", précise le communiqué.
"L'image de l'Etat algérien a changé car étant devenu une référence pour les grands pays qui viennent tirer profit de son expérience dans les différents domaines", souligne la même source.
Les mouhafadhs ont déclaré, dans leur communiqué, que "tous les militants du parti sont unis pour préserver les symboles de l'Etat et tout particulièrement l'emblème national".
Les mouhafadhs des 54 mouhafadhas dont des membres du comité central (CC), ont tenu une réunion sous la présidence d'Amar Saadani, secrétaire général du parti FLN.
La réunion a été consacrée au débat de plusieurs questions d'ordre organisationnel dont les rapports sur les meetings régionaux du parti.