La question du Sahara est «un différend maroco-algérien qui peut être résolu entre les deux grands pays», affirme, lundi, le journal londonien «Al Arab».
Ce pays, qui a vécu durant une décennie l’amère expérience de l’extrémisme et du terrorisme sous toutes ses formes, s’obstine à refuser d’admettre que la lutte contre le terrorisme fait partie intégrante de la coopération régionale qui est dans le fond une coopération avec le Maroc, affirme le journal, regrettant que «l’Algérie s’efforce, par tous les moyens, à affaiblir le pays voisin en recourant au “polisario” et aux organisations et groupes de même obédience». Et d’ajouter que ce n’est un secret pour personne qu’il existe des liens douteux entre le polisario et les bandes de trafiquants et tout ce qui se rapporte au terrorisme et à l’extrémisme dans le Sahel, s’interrogeant si l’Algérie entend mener la guerre contre le terrorisme, qui tire profit de la situation en Libye et en Tunisie, à travers son soutien au polisario. Le journal londonien affirme, d’autre part, que le projet de large autonomie au Sahara proposé par le Maroc est l’unique solution à même de résoudre le conflit du Sahara, affirmant que «l’on ne peut miser sur le malheur qui sévit dans les camps de Tindouf pour nourrir la rancœur contre le Royaume».
Et l’auteur de l’article de faire remarquer, dans ce contexte, que «le polisario s’attelle à faire de la vie des populations du Sahara marocain et celles qui vivent en dehors de ce territoire, un véritable enfer fait de malheur et de désespoir», ajoutant qu’il n’est guère surprenant de voir constamment que des gens du Sahara veulent y retourner pour vivre sous souveraineté marocaine comme citoyens à part entière, jouissant de tous leurs droits octroyés par la nouvelle Constitution du Maroc.
