Sur Hautes instructions de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L'assiste, une réunion consacrée aux derniers développements de la Question Nationale s'est tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Cette réunion a été consacrée aux "derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO", précise le communiqué, dont voici le texte intégral :"Sur Hautes instructions de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L'assiste, une réunion consacrée à la Question Nationale s'est tenue aujourd'hui au Cabinet Royal. A cette réunion ont pris part des Conseillers de Sa Majesté Le Roi, le Chef du Gouvernement, les leaders des partis politiques ainsi que plusieurs membres du Gouvernement.
2. Cette réunion a été consacrée aux derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO.
3. La réunion a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume du Maroc pour rejeter catégoriquement ces initiatives. Au moment où les efforts du Royaume en faveur de la promotion des droits de l'homme sur l'ensemble du territoire national û y compris dans les provinces du Sud - sont salués par la Communauté internationale et par de nombreux partenaires internationaux, la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable, en terme de contenu, de contexte et de procédé ne peuvent que susciter incompréhension et rejet.
4. Les participants à la réunion ont exprimé leur préoccupation quant aux conséquences d'une telle approche sur le processus de négociation en cours, tant elle rompt délibérément avec l'esprit consensuel qui a toujours animé la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional artificiel, sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis que le Conseil de Sécurité appelle de ses vœux.
5. Depuis la présentation, en avril 2007, par le Royaume du Maroc de l'initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, la question des droits de l'homme a été méthodiquement instrumentalisée par les autres parties au différend, pour tenter de dévier le processus de négociation et de s'en servir comme prétexte pour ne pas s'engager résolument et de bonne foi dans la recherche d'une solution politique.
6. Pour sa part, le Royaume du Maroc a adopté des mesures volontaristes pour la promotion et la protection des droits de l'homme, sur l'ensemble de son territoire. C'est dans ce cadre que s'inscrivent, notamment, le renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux des droits de l'homme et l'élargissement de l'ouverture du Maroc sur les procédures spéciales des Nations Unies, répondant ainsi aux attentes de la communauté internationale et, plus particulièrement, du Conseil de Sécurité.
7. En tout état de cause, le Royaume, fort du consensus de l'ensemble des composantes de la Nation autour de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale, demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de Sécurité et en leur capacité à trouver les formules appropriées pour préserver le processus politique de toutes dérives aux conséquences lourdes et néfastes pour la stabilité de la région".
Toute initiative visant à changer la nature du mandat de la MINURSO du mandat de la MINURSO sous l'égide de l'Organisation des Nations unies, entre le Maroc et les séparatistes du Polisario, et dont les termes stipulent que la seule mission de la MINURSO consiste à veiller au respect du cessez-le feu entre les parties, a affirmé le Secrétaire général du Parti Travailliste, Abdelkrim Benatiq.
Dans une déclaration à la MAP, en réaction à des initiatives visant à modifier le mandat de la MINURSO, M. Benatiq a souligné que "les Etats Unis ne sont pas fondés à pousser vers un élargissement des attributions de la MINURSO", ajoutant que "s'il y a lieu d'envisager un élargissement de la mission, il faudrait alors engager de nouvelles négociations à ce sujet, car cela contredit la teneur de l'accord de 1991 conclu sous supervision de l'Onu".
Hormis la mission de surveillance du cessez-le-feu, confiée à la MINURSO, toutes les autres prérogatives relèvent du Secrétaire général de l'Onu, à travers les envoyés personnels qu'il nomme dans l'objectif de créer les conditions favorables aux négociations entre le Maroc et le front du Polisario",
Le Secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat a rejeté, lundi, les initiatives visant à dénaturer le mandat de la Minurso, affirmant qu'il est hors de question d'en discuter.
Dans une déclaration à la MAP à la suite d'une réunion tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers de SM le Roi, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, consacrée aux derniers développements concernant la question Nationale, M. Chabat a mis en exergue l'uninimité faite autour de la question du Sahara au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, soulignant qu'aucune partie "ne peut imposer au Maroc une quelconque décision".
Le SG du parti de l'Istiqlal a rappelé, dans ce contexte, les progrès réalisés au Sahara, notamment dans le domaine de la consécration des droits de l'homme et du développement local, précisant que "les réalisations accomplies dans les provinces du sud dépassent de loin celles effectuées dans d'autres régions du nord du Royaume".
La meilleure preuve de l'attachement de la population du Sahara à sa marocanité, a-t-il dit, réside dans sa participation massive aux élections législatives organisées en 2011, au cours desquelles le taux de participation le plus élevé a été enregistré dans les provinces du sud, ainsi que dans son adhésion au processus démocratique qui a suscité la considération de la communauté internationale.
Il a affirmé que le Maroc qui a "opéré des changements dans la stabilité" et qui adhère aux efforts internationaux visant à lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue et l'immigration illégale ne doit pas être récompensé en retour par "des tentatives attentatoires à son unité territoriale".
M. Chabat a assuré que les différentes composantes, gouvernement, partis et société civile feront face aux tentatives d'extension de la mission de la Minurso, qui sont, a-t-il dit, menées par de petits lobbies connus pour leur hostilité au Maroc.
Ce genre de tentatives, a-t-il relevé, ne sont pas les premières du genre puisque procédées par d'autres entreprises qui ont été mise en échec "grâce à la cohésion du peuple et à sa foi en la justesse de la cause de l'unité nationale"