Autoroutes, ports, marinas, stades, tramway, TGV, zones industrielles…Les grands chantiers d’infrastructures s’enchaînent en 2011, en dépit des difficultés budgétaires grandissantes. En tout cas, si pour certains projets les travaux sont à un stade bien avancé, les délais de livraison suscitent parfois de vives polémiques. Néanmoins, la majorité des chantiers reste dans les délais et le rythme de construction est soutenu. Entre mises en chantier, inaugurations, partenariats, financements… la quasi-totalité des projets initiés seront livrés au plus tard les trois prochaines années. Il s’agit notamment des autoroutes Tanger Med II, du train à grande vitesse (TGV), des grands stades d’Agadir et Oujda et du tramway de Casablanca…
TGV: Casa-Tanger en 2h10 minutes!
Le train à grande vitesse (TGV), dont les gros travaux en génie civil devraient commencer cet été, va transformer la géographie économique du Maroc, ce qui est sa mission. Comme c’était sa mission partout où les TGV fonctionnent (Japon, Vallée du Rhône…). La version marocaine, fabriquée par Alstom, transportera plus de 6 millions de passagers par an.
A côté d’une contribution des fonds arabes (près de 3,5 milliards de DH), un prêt français (6,75 milliards de DH) garanti par la Coface et additionné d’un don (825 millions de DH) sont en place. L’Etat marocain a, lui aussi, mis la main à la poche. Le budget général de l’Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social investissent 5,9 milliards de DH pour le financement de ce projet dont le montant total est de 20 milliards de DH.
Quant à la fourniture des rames, elle a été signée avec le groupe français Alstom. A terme, le trajet Tanger-Casablanca sera assuré en 2h10 minutes.
Le train à grande vitesse (TGV), dont les gros travaux en génie civil devraient commencer cet été, va transformer la géographie économique du Maroc, ce qui est sa mission. Comme c’était sa mission partout où les TGV fonctionnent (Japon, Vallée du Rhône…). La version marocaine, fabriquée par Alstom, transportera plus de 6 millions de passagers par an.
A côté d’une contribution des fonds arabes (près de 3,5 milliards de DH), un prêt français (6,75 milliards de DH) garanti par la Coface et additionné d’un don (825 millions de DH) sont en place. L’Etat marocain a, lui aussi, mis la main à la poche. Le budget général de l’Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social investissent 5,9 milliards de DH pour le financement de ce projet dont le montant total est de 20 milliards de DH.
Quant à la fourniture des rames, elle a été signée avec le groupe français Alstom. A terme, le trajet Tanger-Casablanca sera assuré en 2h10 minutes.
Grands stades: D’abord une victoire d’amour propre
L’infrastructure sportive prend une nouvelle configuration. Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès et Agadir, les grandes villes du pays s’offrent de nouveaux stades dits nouvelle génération. L’annonce qui a été faite par le ministère de la Jeunesse et des Sports est intervenue dans un contexte de movida sportive: la nouvelle loi sur le sport, les Centres sportifs de proximité (CSPI), restructuration des fédérations et clubs, marketing… Pour accompagner l’esprit de ces réformes, les stades se modernisent. Ils sont équipés de manière à accueillir des annonceurs, des exposants, conférenciers, spécialistes de l’événementiel (concerts, spectacles, fêtes, cocktails…).
Les grands stades de Marrakech et Tanger, inaugurés en janvier et février derniers, ont nécessité une enveloppe budgétaire de près de 1 milliard de DH chacun. Quant au grand stade de Casablanca dont les travaux sont prévus pour 2012, il nécessitera à terme un investissement de plus de 2 milliards de DH. Le stade était initialement prévu à Bouskoura, puis à Sidi Moumen, mais il sera finalement construit à Tit Mellil, dans la banlieue nord de Casablanca. Le dernier changement de l’emplacement du stade a été justifié par «des raisons de réaménagement des priorités relatives aux équipements sportifs» et des explications liées à «une meilleure prise en compte des contraintes urbanistiques de la région du Grand Casablanca en général et du site de Sidi Moumen en particulier».
Tramways: Du désir à la réalité
Si le tramway de Rabat est déjà sur les rails, celui de Casablanca sera livré fin 2012. En tout cas, les travaux concernent toutes les
Lancée en octobre 2010, cette étape consiste à construire la plateforme du tramway, poser les rails et réaliser les aménagements de façade à façade et de la voirie en redistribuant l’espace disponible entre trottoirs, pistes cyclables, stationnement, voies de circulation et espaces verts. Aujourd’hui, ces travaux sont en cours de réalisation au niveau de Sidi Moumen, Hay Mohammadi, centre-ville, quartier des Hôpitaux, nouvelle ville de Casa-Anfa et du rond-point Bachkou. Par ailleurs, les travaux avancent bon train sur le site du centre de maintenance du tramway. Prévu à Sidi Moumen, ce dernier se prépare déjà à accueillir la première rame devant être livrée en décembre 2011. Le tramway circulera à une vitesse commerciale moyenne de 20 km/h. La durée de son parcours est estimée à 50 minutes de terminus (Sidi Moumen) à terminus (Aïn Diab).
Au niveau de la capitale administrative, le tramway a été progressivement mis en service dès début juin. Le projet a nécessité quatre ans de travail et un investissement de l’ordre de 4,7 milliards de DH. De Rabat à Salé, le choix du tracé devrait répondre à deux objectifs principaux. Le premier, répondre à la demande en transport alors que le second porte sur la restructuration urbaine. Le réseau est composé de 2 lignes d’une longueur de près de 20 km. La station de départ de la ligne 1 se situe à Hay Karima à Salé pour prendre fin au campus universitaire Al Irfane. Quant à la deuxième ligne, elle prend naissance près de la gare routière de Salé pour desservir les quartiers L’Océan et Akari.
Le désenclavement s’accélère
Aujourd’hui, le réseau
autoroutier passe à 1.417 km et permettra de désenclaver à vitesse grand V les régions du Royaume. Actuellement, les travaux se poursuivent sur 237 km. Ils concernent principalement l’autoroute Beni Mellal et l’élargissement de l’autoroute Casa-Rabat.
En tout cas, les mises en chantier et inaugurations se succèdent. Le dernier projet à avoir vu le jour est celui de Fès-Oujda, lancé en janvier 2007 et opérationnel depuis le 25 juillet. D’une longueur de 321 km, le projet a nécessité une enveloppe de 10 milliards de DH. Le projet permettra une connexion des grands pôles économiques du pays. L’autoroute se révèle aussi un atout pour le désenclavement de Fès-Boulmane, Taza-Al Houceima-Taounate et l’Oriental, diminuant considérablement le temps de trajet (de 5h à 2h40).
Quant à l’autoroute de Berrechid-Béni Mellal, elle fait partie du deuxième Schéma d’armature autoroutier national. D’une longueur de 172 km, ce tronçon desservira successivement les villes de Ben Ahmed, Khouribga, Oued Zem, Bejaâd et simultanément Fkih Ben Salah et Kasba Tadla. Un trafic de 4.150 véhicules par jour est attendu en 2015. Le coût global de l’autoroute est estimé à 5,75 milliards de DH. Le projet vise à accompagner le développement des régions du Moyen et Haut Atlas, décongestionner le trafic sur la Route nationale 11 et lier les régions de Chaouia-Ouardigha et de Tadla-Azilal.
Lancée en 2010, l’autoroute de contournement de Rabat a été planifiée pour donner au trafic de transit, au niveau de la wilaya de Rabat-Salé, la possibilité d’éviter la traversée des villes de Temara, Rabat et Salé. Il permettra également la connexion entre les autoroutes qui convergent vers l’agglomération de Rabat-Salé en provenance du sud et la continuité du réseau autoroutier. L’investissement s’élève à plus de 2 milliards de DH pour pas moins de 41 km. Sa livraison est en principe prévue pour 2013.
Après des signes de retard, l’élargissement de l’autoroute Casablanca-Rabat reprend sa vitesse de croisière pour respecter les délais initiaux de livraison. Une livraison qui, en principe, est prévue pour fin 2012. Le coût du projet s’élève à 1 milliard de DH.
En tout cas, les mises en chantier et inaugurations se succèdent. Le dernier projet à avoir vu le jour est celui de Fès-Oujda, lancé en janvier 2007 et opérationnel depuis le 25 juillet. D’une longueur de 321 km, le projet a nécessité une enveloppe de 10 milliards de DH. Le projet permettra une connexion des grands pôles économiques du pays. L’autoroute se révèle aussi un atout pour le désenclavement de Fès-Boulmane, Taza-Al Houceima-Taounate et l’Oriental, diminuant considérablement le temps de trajet (de 5h à 2h40).
Quant à l’autoroute de Berrechid-Béni Mellal, elle fait partie du deuxième Schéma d’armature autoroutier national. D’une longueur de 172 km, ce tronçon desservira successivement les villes de Ben Ahmed, Khouribga, Oued Zem, Bejaâd et simultanément Fkih Ben Salah et Kasba Tadla. Un trafic de 4.150 véhicules par jour est attendu en 2015. Le coût global de l’autoroute est estimé à 5,75 milliards de DH. Le projet vise à accompagner le développement des régions du Moyen et Haut Atlas, décongestionner le trafic sur la Route nationale 11 et lier les régions de Chaouia-Ouardigha et de Tadla-Azilal.
Lancée en 2010, l’autoroute de contournement de Rabat a été planifiée pour donner au trafic de transit, au niveau de la wilaya de Rabat-Salé, la possibilité d’éviter la traversée des villes de Temara, Rabat et Salé. Il permettra également la connexion entre les autoroutes qui convergent vers l’agglomération de Rabat-Salé en provenance du sud et la continuité du réseau autoroutier. L’investissement s’élève à plus de 2 milliards de DH pour pas moins de 41 km. Sa livraison est en principe prévue pour 2013.
Après des signes de retard, l’élargissement de l’autoroute Casablanca-Rabat reprend sa vitesse de croisière pour respecter les délais initiaux de livraison. Une livraison qui, en principe, est prévue pour fin 2012. Le coût du projet s’élève à 1 milliard de DH.
Un port qui écrase la concurrence
Mohamed AZMANI