Moussa Koussa et Al Moatassem Billah Kadhafi, qui conduisent les troupes acquises au président, ont dû essuyé un échec lié à la première vague de mercenaires ramenée du Mali, du Niger et du Tchad. Ceux-ci en effet ont fui dès les premiers affrontements avec les manifestants. Plusieurs d’entre eux ont également disparu juste après avoir touché l'argent versé par le régime libyen.
Le chef libyen qui contrôle encore les médias et les finances s’apprête à organiser la résistance. Il compte se retrancher, avant de passer à une phase de reconquête a-t-il annoncé.
Kadhafi aurait envoyé des émissaires aux dirigeants du Polisario. Des sources en Algérie parlent de centaines de combattants du Polisario qui auraient déjà franchi la frontière algéro-libyenne vers des camps militaires proches de Tripoli.
Outre les mercenaires serbes et ukrainiens déjà utilisés pour piloter les hélicoptères et les avions de l’armée, les combattants du Polisario pour leur part conduiraient les combats au sol. Selon l’agence de presse officielle libyenne JANA, le leader du Polisario Mohamed Abdelaziz a été en contact avec Kadhafi.
Des sources algériennes proches du dossier sahraoui évoquent des promesses de sommes considérables d’argent et des armes faites à Mohamed Abdelaziz.
Dans son discours du mardi, Kadhafi a énoncé clairement que les nations qui allaient lui venir en aide étaient originaires du Sahara.