L’ONG Human Rights Watch (HRW) a sévèrement critiqué, mercredi 27 janvier, la situation des droits de l’Homme en Algérie. Dans son rapport présenté à Rabat, HRW a qualifié de « très grave" la situation » des droits humains en Algérie.
L’ONG critique notamment les restrictions imposées aux médias indépendants et la société civile ainsi que l’impunité qui a résulté de l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
« Sous l'état d'urgence qui s'est poursuivi pour la 18ème année consécutive, l'Algérie continue de subir des restrictions des libertés civiles.
Les autorités ont interdit des rassemblements publics, par exemple des manifestations de rue et même des séminaires organisés par des organisations de défense des droits humains. Les familles des milliers d'Algériens victimes de « disparition » aux mains des agents de l'Etat durant le conflit politique des années 90 ont reçu peu ou pas d'informations sur le sort de leurs proches. », souligne le rapport de HRW.
L’ONG critique la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, en vigueur depuis 2006. Selon HRW cette charte « a fourni un cadre juridique pour l'impunité dont bénéficient de facto les auteurs de « disparitions » et autres atrocités commises dans les années 90, et pour la pénalisation des critiques de l'État pour la façon dont il a géré les violences politiques durant cette période ».
« En Algérie, les violences politiques ont diminué en comparaison à 1999, quand le Président Bouteflika a pris le pouvoir », note toutefois Sarah Leah Whitson directrice de la division MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Human Rights Watch, cité dans le rapport. « Mais si les Algériens bénéficient aujourd'hui d'une sécurité physique accrue, ils restent moins libres de critiquer et de contester les politiques gouvernementales. », a-t-elle ajouté.
Tout comme au Maroc et en Tunisie, les journalistes algériens « ont risqué des peines de prison à cause de lois qui entravent la liberté d'expression en prévoyant des sanctions pénales pour diffamation », précise le rapport. Dans ce contexte, « Human Rights Watch a exhorté l'Algérie à lever les restrictions qui musèlent les médias indépendants et la société civile, et qui criminalisent toute critique concernant la façon dont l'Etat a géré les violences politiques durant les années 90. », précise le rapport. Le gouvernement algérien n’a pas commenté le rapport.
L’ONG critique notamment les restrictions imposées aux médias indépendants et la société civile ainsi que l’impunité qui a résulté de l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
« Sous l'état d'urgence qui s'est poursuivi pour la 18ème année consécutive, l'Algérie continue de subir des restrictions des libertés civiles.
Les autorités ont interdit des rassemblements publics, par exemple des manifestations de rue et même des séminaires organisés par des organisations de défense des droits humains. Les familles des milliers d'Algériens victimes de « disparition » aux mains des agents de l'Etat durant le conflit politique des années 90 ont reçu peu ou pas d'informations sur le sort de leurs proches. », souligne le rapport de HRW.
L’ONG critique la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, en vigueur depuis 2006. Selon HRW cette charte « a fourni un cadre juridique pour l'impunité dont bénéficient de facto les auteurs de « disparitions » et autres atrocités commises dans les années 90, et pour la pénalisation des critiques de l'État pour la façon dont il a géré les violences politiques durant cette période ».
« En Algérie, les violences politiques ont diminué en comparaison à 1999, quand le Président Bouteflika a pris le pouvoir », note toutefois Sarah Leah Whitson directrice de la division MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Human Rights Watch, cité dans le rapport. « Mais si les Algériens bénéficient aujourd'hui d'une sécurité physique accrue, ils restent moins libres de critiquer et de contester les politiques gouvernementales. », a-t-elle ajouté.
Tout comme au Maroc et en Tunisie, les journalistes algériens « ont risqué des peines de prison à cause de lois qui entravent la liberté d'expression en prévoyant des sanctions pénales pour diffamation », précise le rapport. Dans ce contexte, « Human Rights Watch a exhorté l'Algérie à lever les restrictions qui musèlent les médias indépendants et la société civile, et qui criminalisent toute critique concernant la façon dont l'Etat a géré les violences politiques durant les années 90. », précise le rapport. Le gouvernement algérien n’a pas commenté le rapport.