L’évolution de l’Algérie vers une démocratie semble inéluctable. Jusqu’à date, le pouvoir algérien a pu retarder l’échéance d’un changement mais au vu de la situation économique et sociale catastrophique, du caractère voyou des dirigeants (affairisme, clientélisme, dictature, régionalisme, corruption, etc.), de l'aspiration du peuple algérien à la démocratie et d’une affirmation, de plus en plus évidente, de la société civile, la chute et la fin de la dictature algérienne sont inévitables :
La question aujourd’hui consiste non pas à se demander, s’il y’aura ou non un changement de pouvoir en Algérie mais quand celui-ci aura-t-il lieu. La révolution semble, en effet, se rapprocher de plus en plus et cela amène à se demander quelle sera la réaction de Bouteflika et des généraux au moment ou le peuple algérien se mettra, comme le peuple tunisien, en mouvement.
Deux scénarios possibles ressortent. Le pouvoir acceptera de céder la place aux forces démocratiques. Dans ce cas-ci la révolution connaitra une évolution pacifique. Il y’aura une passation de pouvoir aux représentants du peuple et un changement en douceur menant vers la démocratie. Scénario 2 : Bouteflika et ses parrains, les généraux, refusent de se retirer et ils donnent l’ordre à l’armée de tirer sur la population. Une telle réaction de la part de Bouteflika et des généraux, serait, pour eux, suicidaire car ile ne pourront éviter d’être emportés par le tsunami populaire qui en résultera. Elle est suicidaire aussi car pour Bouteflika et les généraux, la suite sera dramatique et sans issue. Et pour cause, ils auront beaucoup de difficultés à trouver un pays ou se réfugier. En effet, à l’Ouest, les frontières sont fermées avec le Maroc, pays dirigé par un pouvoir qui les détestent en raison de leur position sur la question du Sahara occidental. A l’est, la Tunisie ne peut, en raison de ses principes démocratiques, accorder l’asile à des individus qui ont tiré sur leur peuple. De l’autre côté de la Méditerrannée, la France et l’Europe, sous la pression de leurs opinions publiques et des associations de défense des droits de l’homme, leur refuseront certainement l’asile. Le cas Ben Ali est là pour en témoigner. La France, alliée de Ben Ali jusqu’à la dernière minute a refusé de le recevoir. Dans le cas ou un pays européen leur ouvrira ses portes, ils se retrouveriont pour eux devant la cour pénale internationale. L’Amérique du nord aussi leur sera fermée. Ainsi, le gouvernement canadien se prépare à expulser les membres de la famille Ben Ali, résidant à Montréal dans une maison d’une valeur de 2,5 millions de dollars, et qui sont reconnus coupables de crimes dans leur pays, la Tunisie. (une procédure d'expulsion est sur le point dù, être entamée contre Belhassen Trabelsi, numéro 2 du régime de Ben-Ali). Aux États-Unis, le système démocratique permettrait aussi aux associations des droits de l’homme de les poursuivre en justice. Reste les pays du Moyen-orient, plus précisément l’Arabie saoudite. Bouteflika pourrait y'bénéficier de l’Asile dans ce pays, mais pas les généraux car les Saoudiens n’oublient pas que ces derniers ont empêché leurs protégés du Front islamique du Salut (Fis) de prendre le pouvoir en 1991. On voit que ce second scénario n’offre aucune porte de sortie à Bouteflika et aux généraux. De fait, n’est-ils pas plus sage pour Bouteflika et les généraux d’anticiper sur les événements et d’agir selon le scénario 1, et selon la ligne tracée par Mr. Bensaad Ali : se retirer et laisser le peuple algérien bâtir une société démocratique, une société de justice et de liberté au lieu de prendre le risque de se retrouver emporter dans un tourbillon de repression qui les amènera à être jugés par la justice algérienne ou par la cour pénale international (La haye) pour crimes contre leur peuple?
La question aujourd’hui consiste non pas à se demander, s’il y’aura ou non un changement de pouvoir en Algérie mais quand celui-ci aura-t-il lieu. La révolution semble, en effet, se rapprocher de plus en plus et cela amène à se demander quelle sera la réaction de Bouteflika et des généraux au moment ou le peuple algérien se mettra, comme le peuple tunisien, en mouvement.
Deux scénarios possibles ressortent. Le pouvoir acceptera de céder la place aux forces démocratiques. Dans ce cas-ci la révolution connaitra une évolution pacifique. Il y’aura une passation de pouvoir aux représentants du peuple et un changement en douceur menant vers la démocratie. Scénario 2 : Bouteflika et ses parrains, les généraux, refusent de se retirer et ils donnent l’ordre à l’armée de tirer sur la population. Une telle réaction de la part de Bouteflika et des généraux, serait, pour eux, suicidaire car ile ne pourront éviter d’être emportés par le tsunami populaire qui en résultera. Elle est suicidaire aussi car pour Bouteflika et les généraux, la suite sera dramatique et sans issue. Et pour cause, ils auront beaucoup de difficultés à trouver un pays ou se réfugier. En effet, à l’Ouest, les frontières sont fermées avec le Maroc, pays dirigé par un pouvoir qui les détestent en raison de leur position sur la question du Sahara occidental. A l’est, la Tunisie ne peut, en raison de ses principes démocratiques, accorder l’asile à des individus qui ont tiré sur leur peuple. De l’autre côté de la Méditerrannée, la France et l’Europe, sous la pression de leurs opinions publiques et des associations de défense des droits de l’homme, leur refuseront certainement l’asile. Le cas Ben Ali est là pour en témoigner. La France, alliée de Ben Ali jusqu’à la dernière minute a refusé de le recevoir. Dans le cas ou un pays européen leur ouvrira ses portes, ils se retrouveriont pour eux devant la cour pénale internationale. L’Amérique du nord aussi leur sera fermée. Ainsi, le gouvernement canadien se prépare à expulser les membres de la famille Ben Ali, résidant à Montréal dans une maison d’une valeur de 2,5 millions de dollars, et qui sont reconnus coupables de crimes dans leur pays, la Tunisie. (une procédure d'expulsion est sur le point dù, être entamée contre Belhassen Trabelsi, numéro 2 du régime de Ben-Ali). Aux États-Unis, le système démocratique permettrait aussi aux associations des droits de l’homme de les poursuivre en justice. Reste les pays du Moyen-orient, plus précisément l’Arabie saoudite. Bouteflika pourrait y'bénéficier de l’Asile dans ce pays, mais pas les généraux car les Saoudiens n’oublient pas que ces derniers ont empêché leurs protégés du Front islamique du Salut (Fis) de prendre le pouvoir en 1991. On voit que ce second scénario n’offre aucune porte de sortie à Bouteflika et aux généraux. De fait, n’est-ils pas plus sage pour Bouteflika et les généraux d’anticiper sur les événements et d’agir selon le scénario 1, et selon la ligne tracée par Mr. Bensaad Ali : se retirer et laisser le peuple algérien bâtir une société démocratique, une société de justice et de liberté au lieu de prendre le risque de se retrouver emporter dans un tourbillon de repression qui les amènera à être jugés par la justice algérienne ou par la cour pénale international (La haye) pour crimes contre leur peuple?