L'Algérie ne pourra pas réaliser ses desseins hégémoniques.
«Il est parmi les croyants des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Dieu. Certains ont atteint leurs fins et d'autres attendent encore; et ils n'ont varié aucunement dans leur engagement ». (Sourate 33, verset 23).Des engagements. Renier les engagements. La rancœur du traître provient d'un déclassement initial qu'il n'a pu contrôler ou arrêter. Le traître a une part de responsabilité devant l'évolution d'une situation donnée. Le message : « Tu n'a plus ta valeur d'autrefois » le frappe et fait de plus en plus mal. C'est pour cela que l'on peut dire que la situation pour lui se dégrade.
Des engagements ont été pris lors de la signature de la Charte de l'UMA dans laquelle est spécifié qu'aucun membre de cette Union maghrébine ne peut soutenir un mouvement séparatiste. Autrement dit, toute personne reniant cet engagement se positionne en tant que traître, l'UMA étant composée de pays arabes et musulmans. Le fossoyeur de l'UMA qui peine à progresser.
Ce coup de traîtrise est typique sur la place publique algérienne depuis 1999. Mais aujourd'hui, les ‘'fréquents changements de pieds des uns et des autres plus qu'une indépendance d'esprit inquiètent les observateurs internationaux''. Les décideurs algériens, les inconstants, sont-ils véritablement consistants ? Il n'est pas difficile de répondre à cette question au vu de la conjoncture, étant donné que les positions contradictoires sur la scène internationale cherchent à sortir du méandre idéologique mais sans pour autant faire confiance à un homme aux loyautés à géométrie variable. Du locataire d'Al Mouradia, l'on dira que sa carrière est une chronique de retournement. N'a-t-il pas changé le fusil d'épaule depuis l'annonce de la Marche verte en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain, lui le natif de la ville d'Oujda. Il est allé même à renier son pays natal. Aussi, loin de nous de contredire Brahim Ghali, un ‘'polisarien dyslexique'', qui déclare que les traîtres n'entameront point la détermination des Sahraouis à poursuivre leur lutte. Une lutte pour un avenir meilleur.
D'ailleurs, la population sahraouie dans le sud du Royaume s'active fort pour mettre en place le processus de régionalisation avancée. Il est donc temps que Ban Ki Moon, secrétaire général de l'Onu, intervienne auprès des autorités algériennes pour mettre fin au calvaire des prisonniers marocains en Algérie. En la matière, les violations des droits de l'Homme dans les camps de Lahmada ont été dénoncées par plusieurs organisations internationales et diverses capitales du monde. Il est également demandé à la 4e Commission de vérifier la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf et de prendre à témoins les ralliés dont les exposés donneront plus de lumière aux agissements algéropolisariens. Pour rappel, l'Algérie a abdiqué sa responsabilité internationale dans ces camps en faveur du polisario et continue à œuvrer à leur militarisation. Dès lors, un nouveau traitement global du dossier s'impose.
Ce qui obligera l'Algérie à reconnaître sa culpabilité et la responsabilité qui découle de cette culpabilité. En attendant, Bouteflika, président algérien, continue à jouer. Presque tous les jours, un nouveau ballon est lancé mais il n'en demeure pas moins qu'il est toujours de la même couleur. Tous ses plans ont une chose en commun : ils n'ont rien à voir avec la réalité. Ils appartiennent à un avenir inaccessible pendant que de très mauvaises surprises l'attendent sur le terrain.
Ses propos démontrant son hostilité vis-à-vis du Maroc sont devenus la routine et, à la longue, ils ne ‘'causent même pas des vagues sur la Méditerranée''. Le moment de la vérité est arrivé et on doit le dire : l'Algérie ne pourra pas réaliser ses desseins hégémoniques. L'arsenal de ses interventions est en voie d'être épuisé et les refrains pour la légalité internationale sonnent faux en raison de sa position en porte-à-faux.
L'Algérie «exige», par emprunt, des négociations directes par principe en essayant de masquer ses ambitions énormes, tout en affichant une pseudo-inquiétude du sort des Sahraouis détenus chez elle. Ainsi, le mauvais calcul en question n'est pas ‘'une reine de beauté'', mais une ‘'reine de laideur'' : un différend qui se transposera en un conflit réel entre deux pays voisins, non parce que c'est le souhait des populations mais parce ‘'qu'un côté va évaluer un acte provocateur sur son territoire''. Un constat qui fait penser à un commentaire d'Hamlet sur sa mère infidèle donc traître : « la dame proteste trop, ce me semble ». D'autant plus que l'on assiste à des déclarations depuis les Hauteurs d'Alger, avec un arrière-plan, pour un soutien au polisario qui n'aura plus de raison d'être.
Le projet d'autonomie reçoit quotidiennement des échos positifs
Les derniers développements enregistrés dans le différend bilatéral relatif au Sahara marocain demeurent en droite ligne avec le souhait des Nations unies de boucler un vieux dossier vieux de 35 années, et ce à la demande marocaine.En effet, le projet d'autonomie reçoit quotidiennement des échos positifs. Preuve en est le retour massif de dirigeants à la mère-patrie, dont une grande partie d'entre eux avait déjà pris les voiles en s'installant en Mauritanie il y a deux décennies. Pour l'heure, les décideurs algériens se chargent encore de maquiller la réalité en ignorant que les produits de maquillage s'étalent en cette période caniculaire et produisant l'effet contraire.
Néanmoins, gageons avec le temps et une certaine ouverture d'esprit, de plus en plus de responsables algériens comprendront que la meilleure manière de tirer bénéfice des revers subis n'est autre que d'exprimer les réelles attentes. Rester à l'écoute...