«Le Maroc n’est la chasse gardée d’aucun pays», affirme Sijilmassi.
Preuve: L’ouverture d’une antenne Amdi à Londres.
La conférence d’investissement à la City sera annuelle.
L’idée reçue des Anglais que le Maroc est la chasse gardée de la France est battue en brèche. «Le Royaume reste ouvert à tout bon investisseur, grand ou petit, quelque soit son origine»! Invité de la Chambre de commerce britannique du Maroc, lundi 3 mai à Casablanca, Fathalah Sijilmassi a convaincu les opérateurs britanniques sur les bonnes raisons d’investir au Maroc. Le directeur de l’Amdi (Agence pour le développement des investissements) fonde sa démonstration sur des faits réels, basés sur le nouveau concept mettant en avant «le Maroc en mouvement». Il égrène les faits saillants de l’accélération très nette sur les cinq dernières années, rendue possible grâce à l’avènement d’une nouvelle génération de leaders politiques et économiques décidés à engager les réformes de fond nécessaires.
Preuve: L’ouverture d’une antenne Amdi à Londres.
La conférence d’investissement à la City sera annuelle.
L’idée reçue des Anglais que le Maroc est la chasse gardée de la France est battue en brèche. «Le Royaume reste ouvert à tout bon investisseur, grand ou petit, quelque soit son origine»! Invité de la Chambre de commerce britannique du Maroc, lundi 3 mai à Casablanca, Fathalah Sijilmassi a convaincu les opérateurs britanniques sur les bonnes raisons d’investir au Maroc. Le directeur de l’Amdi (Agence pour le développement des investissements) fonde sa démonstration sur des faits réels, basés sur le nouveau concept mettant en avant «le Maroc en mouvement». Il égrène les faits saillants de l’accélération très nette sur les cinq dernières années, rendue possible grâce à l’avènement d’une nouvelle génération de leaders politiques et économiques décidés à engager les réformes de fond nécessaires.
Ceci, à la faveur «des réformes en profondeur, en cohérence avec des choix d’ouverture économiques reconnus comme étant parmi les plus avancés du flanc Sud de la Méditerranée», insiste-t-il. La matérialisation de ces assertions a pour nom, privatisations et libéralisation systématique ou encore accords de libre-échange et démantèlements douaniers. Sijilmassi est longuement revenu sur la croissance solide et régulière du marché, fondée sur des équilibres sains, qu’il attribue à «une discipline budgétaire et monétaire ancrée depuis les années 80». Discipline qui justifierait l’engouement des IDE (2 milliards de dollars par an en moyenne sur les 5 dernières années et près de 5 milliards de dollars en 2007). Sijilmassi reste convaincu qu’«il y a une réelle méconnaissance de l’économie marocaine dans la conjoncture actuelle», qui a fait preuve d’une forte résilience.
Au-delà, qu’est-ce qui attirerait un investisseur britannique au Maroc, «sachant que la corruption y est encore très présente», s’interrogent plusieurs membres de la Chambre. Pour le patron de l’Amdi, «c’est encore anecdotique que de croire que l’existence supposée ou réelle du bakchich doit constituer un frein à l’acte d’investir». Car, «il existe aujourd’hui des passerelles bien identifiées et transparentes pour accompagner tout investisseur». Côté purement business, la politique économique volontariste pour une croissance à long terme sur 3 axes a fini par convaincre des opportunités d’investissement qu’offre le pays. Il y a d’abord la stratégie de développement social, les programmes d'investissement dans les infrastructures (transport, énergie, services publics ...), les grands projets (de nouvelles villes, Tanger Med, ...) et l’habitat. Le dernier axe portant sur trois secteurs-clés (tourisme, industrie, agriculture) devrait booster la croissance économique et les exportations. Pour toutes ces raisons, le patron de l’Amdi invite à investir au Maroc. « Parce qu’il est plus compétitif que dans les destinations concurrentes, qui ont pour la plupart choisi le protectionnisme pour faire face à la crise», dit-il. La solidité des performances économiques du pays, surtout par ces temps de crise, a permis au Maroc, cette année d’accéder à la notation Investment Grade de Standard & Poor’s, confirmant celle acquise en 2008 auprès du cabinet de notation londonien, Fitch Raitings. Ou encore du FMI accréditant que «la performance économique récente du Maroc est favorable» à l’investissement. L’Amdi n’entend pas pour autant se contenter de ces reconnaissances, somme toute importantes, pour dormir sur ses lauriers. L’Agence multiplie les actions de prospection pour attirer plus d’investisseurs, en créant des antennes à Madrid, Milan, Paris et Londres. A noter que la City de la capitale britannique accueillera en juillet prochain la deuxième édition de la conférence sur l’investissement, qui sera annuelle. Preuve que le marché d’investissement britannique intéresse au premier plan le Maroc, qui est «la meilleure plateforme logistique de livraison du marché européen». Les autres arguments d’attractivité du Maroc sont portés par les investisseurs qui lui ont fait confiance, notamment américains, japonais, allemands, français et espagnols.
leconomiste.com
Au-delà, qu’est-ce qui attirerait un investisseur britannique au Maroc, «sachant que la corruption y est encore très présente», s’interrogent plusieurs membres de la Chambre. Pour le patron de l’Amdi, «c’est encore anecdotique que de croire que l’existence supposée ou réelle du bakchich doit constituer un frein à l’acte d’investir». Car, «il existe aujourd’hui des passerelles bien identifiées et transparentes pour accompagner tout investisseur». Côté purement business, la politique économique volontariste pour une croissance à long terme sur 3 axes a fini par convaincre des opportunités d’investissement qu’offre le pays. Il y a d’abord la stratégie de développement social, les programmes d'investissement dans les infrastructures (transport, énergie, services publics ...), les grands projets (de nouvelles villes, Tanger Med, ...) et l’habitat. Le dernier axe portant sur trois secteurs-clés (tourisme, industrie, agriculture) devrait booster la croissance économique et les exportations. Pour toutes ces raisons, le patron de l’Amdi invite à investir au Maroc. « Parce qu’il est plus compétitif que dans les destinations concurrentes, qui ont pour la plupart choisi le protectionnisme pour faire face à la crise», dit-il. La solidité des performances économiques du pays, surtout par ces temps de crise, a permis au Maroc, cette année d’accéder à la notation Investment Grade de Standard & Poor’s, confirmant celle acquise en 2008 auprès du cabinet de notation londonien, Fitch Raitings. Ou encore du FMI accréditant que «la performance économique récente du Maroc est favorable» à l’investissement. L’Amdi n’entend pas pour autant se contenter de ces reconnaissances, somme toute importantes, pour dormir sur ses lauriers. L’Agence multiplie les actions de prospection pour attirer plus d’investisseurs, en créant des antennes à Madrid, Milan, Paris et Londres. A noter que la City de la capitale britannique accueillera en juillet prochain la deuxième édition de la conférence sur l’investissement, qui sera annuelle. Preuve que le marché d’investissement britannique intéresse au premier plan le Maroc, qui est «la meilleure plateforme logistique de livraison du marché européen». Les autres arguments d’attractivité du Maroc sont portés par les investisseurs qui lui ont fait confiance, notamment américains, japonais, allemands, français et espagnols.
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