Le rêve étant gratuit même si les caisses de la Banque centrale algérienne vont exploser de devises, il serait inutile que le régime en place continue de persévérer dans l'erreur "utopique". Il lui serait vivement recommandé d'abandonner cette fiction d'une grande Algérie. Cette attitude démontre tout simplement une trahison voire une obstination dans l'infidélité des liens.
Le Maroc a répondu présent lorsque le pouvoir d'Alger lui avait demandé son soutien à une période donnée. Et dans l'interminable processus (à qui la faute si ce n'est celle des mercenaires et acolytes), s'il est une partie qui a le droit de poser des conditions, c'est bien celle qui prend souverainement et librement l'initiative des rencontres, c'est-à-dire le Maroc qui a pour lui tous les droits et comme l'avait dit feu le Président Léopold Sédar Senghor : " Au Sahara, le Maroc a pour lui l'Histoire, le droit et la volonté des populations ".
Or, pour le Maroc, la seule condition expresse, c'est que tous les Sahraouis participent au développement de leur région à travers le statut d'une large autonomie qui lui sera octroyée. En la question, la population marocaine (toutes régions confondues), n'acceptant plus l'ingérence indécente dans ses affaires internes, se fait fort de recouvrer ses droits dans cette partie du Royaume et ce, en affirmant une fois de plus que le Sahara est marocain, comme il l'a toujours été et on ne saurait lui conférer un autre cachet, une autre nature ou un autre cadre juridique que par le retour à la mère-patrie, le retour aux origines procédant de l'authenticité. Et rien ne saurait la détourner de son objectif qui est de faire échouer toutes les tentatives visant à entamer sa sérénité Ainsi, l'objectif du projet d'un statut d'autonomie élargie, auquel ont adhérés toutes les tribus sahraouies, à part quelques personnes égarées à Tindouf, c'est de préserver la dignité et la responsabilité des citoyens, de promouvoir un développement intégré, harmonieux et équilibré, et d'assurer une localisation rationnelle des activités économiques, sociales et culturelles. Le but, c'est en somme de retrouver un citoyen sain dans un espace sain.